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Sur les pavés, les vaches

À la veille de l’ouverture du salon international de l’agriculture, une trentaine de bêtes ont défilé vendredi, dans les rues de la capitale, à l’initiative du collectif des races locales des Massifs (Coram).

La transhumance dans Paris, une manifestation inédite orchestrée par le Collectif des races locales des Massifs.
La transhumance dans Paris, une manifestation inédite orchestrée par le Collectif des races locales des Massifs.
© SC

Entre la Place de Bréteuil et le Dôme des Invalides, les parisiens ont croisé, vendredi… un troupeau d’une trentaine de bêtes transhumant pour la première fois dans les rues de la capitale. Ce défilé, organisé à la veille de l’ouverture du Salon International de l’Agriculture, comptait des aubrac, des abondance, des gasconne, des salers, des tarentaise, des vosgiennes, des villards-de-Lans, mais aussi des ovins, venus des Alpes, des Pyrénées, en passant par les Vosges et le Massif central… Au-delà du côté festif, le collectif des races locales des Massifs à l’initiative de l’événement a souhaité communiquer sur le métier d’éleveur en montagne.

Communiquer
« Nous souhaitons montrer ce que nous faisons, expliquer au grand public que nos bêtes, bovins ou ovins, passent une partie de l’année en estive, qu’entre le début juin et la fin septembre, elles montent en altitude pour passer l’été et profiter de l’herbe tendre des montagnes, ce qui améliore la qualité de leur viande plus tard », explique Jean-Luc Chauvel, président du Coram. Aujourd’hui, le collectif regroupe trois millions de brebis et 500 000 bovins, élevées dans quelques 40 000 exploitations. Diversité, qualité, mais aussi bénéfices environnementaux sont les trois atouts majeurs des races locales, selon Jean-Luc Chauvel : « Ces races ont une double vertu, puisque sur le plan environnemental elles occupent et valorisent des zones qui seraient en friche si elles n’étaient pas là, et elles répondent aux besoins de viande de qualité des consommateurs ».

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