Stade aurillacois : en route vers les phases finales, mais que le parcours est tortueux
Le Stade aurillacois vient de clore le premier chapitre de l’exercice 2016-2017. Quatrième de la Pro D2, le tableau de marche est le même que l’an dernier... à un bémol près.
Le Stade aurillacois est en route pour jouer à nouveau les phases finales de Pro D2. Ils sont sur les mêmes bases que l’an dernier. Mais si le bilan comptable est bon, celui du jeu l’est beaucoup moins. À la veille de recevoir Agen et de lancer un mois de janvier déterminant pour la suite, retour sur quatre mois en dents de scie.
Les pieds dans le plat à Dax, une magnifique réponse une semaine plus tard avec Perpignan, le Stade aurillacois a montré les deux facettes de son visage 2016-2017. Une copie quasi conforme à celle de l’an dernier avec de la difficulté à l’extérieur et plus de maîtrise à la maison. Le Stade fait le job en septembre, se met à l’abri et confirme son statut de prétendant à la course aux phases finales.
Relever la tête et aller de l’avant
Mais le contenu n’a rien à voir avec celui de la saison dernière. La manière n’y est pas. La maîtrise du ballon est moindre, les fautes de mains sont trop importantes, les failles dans la défense également. Le Stade doit en plus composer avec une infirmerie qui ne cesse de se remplir au fil des matches. Les jeunes répondent pourtant présents. Un temps. Mais ne remplace pas un cadre qui veut, ne donne pas le tempo qui veut.
Cependant, personne ne se cherche d’excuse. Staff et joueurs sont conscients de la difficulté des deux derniers mois, depuis la défaite à Agen en fait. Paul Boisset, le demi de mêlée aurillacois, résume peut-être le mieux la situation : “On a su faire le dos rond”. Et propose aussi une solution, verbale du moins : “Cela ne sert à rien de regarder en arrière, il faut aller de l’avant.”
Une lapalissade ? Certes, mais une évidence par rapport aux ambitions à venir. Effectivement, on va voir de quel bois se chauffe le Cantalou à l’approche de ce fameux mois de janvier avec un menu des plus appétissants : réception d’Agen et Oyonnax et déplacements du côté de Perpignan et de Béziers. D’emblée, le Stade reçoit le deuxième de la classe (enfin, coleader quand même), puis se coltinera le premier, Oyonnax, 15 jours plus tard. Heureusement, ces deux matches vont se jouer à la maison. Heureusement, presque tout le monde sera sur le pont, les revenus de longues blessures ou complètement opérationnels, comme Grégory Fabro, Pierre Roussel, Baptiste, Hézard, Romain, Briatte, Adrien Corbex, Christian Ostberg, Albert Valentin... alors qu’il est encore trop tôt pour Jack McPhee (pas avant février) et que la saison est terminée pour Maxime Escur et Marius Vialle.
Le Stade aurillacois va donc avoir son destin en main avec une première condition indispensable à son rêve de récidive : ne pas perdre à la maison durant ce mois. Huit points, c’est donc le minimum pour survivre dans une lutte où sept équipes sont encore dans le coup. Car tout le monde espère revoir un Aurillac conquérant et bien dans son rugby