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Sodiaal face à la conjoncture actuelle

La coopérative Sodiaal, comme les autres acteurs bio du marché, se retrouve face à deux éléments conjoncturels majeurs : une collecte en hausse significative liée à une météo favorable, et des marchés, notamment export, en repli.

La coopérative Sodiaal, comme les autres acteurs bio du marché, se retrouve face à deux éléments conjoncturels majeurs : une collecte en hausse significative liée à une météo favorable, et des marchés, notamment export, en repli.
La coopérative Sodiaal, comme les autres acteurs bio du marché, se retrouve face à deux éléments conjoncturels majeurs : une collecte en hausse significative liée à une météo favorable, et des marchés, notamment export, en repli.
© Véronique Rychembusch

Cette situation a contraint la coopérative à réagir rapidement afin de rétablir un équilibre nécessaire au maintien de notre filière bio. Cela a toujours été la règle chez Sodiaal : veiller à l'équilibre offre-demande. Après de nombreuses discussions, débats et propositions entre les paysans, représentant des différentes régions, la commission bio nationale a retenu la proposition d'avoir 10 % des volumes annuels bio en valorisation lait non OGM à partir du mois d'août. Cette recommandation a été validée par le conseil d'administration et le bureau. Cette décision ne fait pas plaisir aux coopérateurs, mais il faut bien comprendre que la coopérative doit faire face à des aléas conjoncturels, et que chaque segmentation a un devoir d'équilibre vis-à-vis de l'ensemble des adhérents.« Je trouve fort de café que notre coopérative soit mise sur l'échafaud alors que sa lucidité et son anticipation ont permis de faire une pause dans les conversions bio, hormis pour les jeunes agriculteurs, gage de notre engagement auprès des jeunes générations et de l'avenir », a dénoncé Marc Brun, représentant de la commission bio sud-ouest. « Notons cependant que même si cette année les marchés export ne sont pas au rendez-vous, ils permettent en temps normal de consolider la filière, a souligné Marc Brun. Rappelons que notre coopérative, l'année dernière pendant la crise Covid-19, a aidé des PME locales frappées par un manque de demandes et donc de débouchés pour leur lait. » Quant aux objectifs politiques de passer à 25 % de la surface en 2030, ils sont ambitieux, selon Marc Brun. Les consommateurs, comme la restauration collective, auront des choix à faire pour consommer des produits laitiers français bio au juste prix. « L'ensemble de nos opérationnels sont mobilisés pour retrouver de la dynamique sur le marché. Nous, les représentants, travaillons avec les acteurs de la coopérative au niveau régional et national sur la suite à donner pour améliorer notre équation (collecte/marché) », a détaillé Marc Brun, qui rappelle qu'élus et représentants sont régulièrement sur le terrain pour rencontrer les éleveurs.En conclusion, selon Marc Brun, « la filière bio à un bel avenir devant elle mais elle se trouve sur un marché qui doit trouver un nouveau rebond et il faut travailler à sécuriser la gestion des volumes de l'ensemble des acteurs ».

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