Séchage en grange, partenaire du bio
Le séchage en grange facilite l’autonomie fourragère tout en promettant un foin à haute valeur nutritive.
Le projet décidé au moment d’installer Jacqueline Lacoste aux côtés de Gilles, son époux, était celui-là : le séchage en grange. Et depuis 2007 qu’ils ont adopté ce système, le couple aurait bien du mal à s’en passer. Au point d’ailleurs qu’il songe désormais à moderniser et étendre le dispositif. De quoi rendre plus performant encore leur production laitière bio.
Partant du principe que l’autonomie fourragère est la clé de voûte de la réussite, l’EARL du Cros à Leynhac en Châtaigneraie cantalienne, tient à valoriser au maximum l’herbe. Les éleveurs complémentent avec leurs propres céréales* et récupèrent aussi le son de boulangerie. Ils n’achètent que quelques minéraux et vitamines et, le cas échéant, de la paille. « On s’était rendu compte qu’on arrivait au bout d’un système basé sur l’ensilage d’herbe et de maïs, avec des campagnes compliquées et une exploitation finalement mal équipée », explique Gilles Lacoste. Jacqueline se souvient qu’un stagiaire, venu du nord Aveyron, a été le premier à évoquer l’idée du séchage en grange. S’en sont suivies des visites dans des fermes qui en étaient dotées et, rapidement, le couple d’éleveurs fait ce choix, avant même leur certification bio.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1488, du 13 décembre, en page 11.