Savoir soigner ses prairies pour un rendement optimum
Essais de désherbage, fertilisation, régénération des prairies étaient au menu d’une “journée de l’herbe”.

Les techniciens de Chambre d’agriculture ont prodigué des conseils tout au long de la journée. Ici Christophe Chaballier présente des essais de désherbage sélectif.
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L'Union du Cantal
Ce 21 septembre, il y avait du monde dans les prés de Claude Daubizit, à Tougouze de Saint-Bonnet de Salers. La Chambre d’agriculture du Cantal y animait une “journée de l’herbe” pour répondre aux problématiques de désherbage, de fertilisation et de qualité de pâturage. “Cette journée technique met l’accent sur la production fourragère dans un contexte climatique de plus en plus difficile”, explique Michel Fregeac, directeur-adjoint à la Chambre d’agriculture. Il ajoute que les cahiers des charges des AOC fromagères tendent vers une part de l’herbe notoire dans l’alimentation des vaches laitières. Les techniciens mobilisés pour cette occasion ont encouragé à développer les prairies temporaires, jugées “assez productives”. Des conseils étaient donnés pour optimiser les pâturages tournants, maîtriser les récoltes et donc augmenter le volume de production fourragère.
Augmenter la production fourragère
Car bien que souvent appauvrie ces dernières années, la première coupe doit assurer l’essentiel du stock. Les conseillers agricoles préconisent en outre de “régénérer les prairies permanentes”. Attention évidemment à ne pas pratiquer plus qu’un travail superficiel du sol (3 à 4 cm seulement) pour prétendre aux aides sur les prairies engagées à la prime à l’herbe. Du matériel adéquat était justement en présentation. Sans labourer, il est proposé aux agriculteurs de désherber avant d’assurer un sursemis direct. Dans les rangs des participants, certains se risquent à un diagnostic : “C’est le piétinement qui dégrade le plus sévèrement les prairies. Rentrer et sortir ses animaux au bon moment -pas en avril lorsqu’il pleut régulièrement- est une question de bon sens”... D’autres pensent au contraire qu’un “déprimage trop tardif” peut s’avérer néfaste.
La suite lors de formations... ou sur son ordinateur
Un autre atelier était consacré à la gestion des prairies d’estives. Roger Bouchy a notamment révélé la méthode pour déterminer la “valeur pastorale” sur une zone homogène, en fonction d’indices accordés selon les espèces de plantes. En outre, il livrait quelques astuces utiles, comme déposer la pierre à sel dans la zone la moins appétante. Cette journée a également donné l’occasion à Régis Moiraud de rappeler l’intérêt de la gestion informatique que propose le système Planfum. Le logiciel vient de se doter d’une nouvelle option baptisée “Ecoferti” et qui promet une meilleure efficacité de la fertilisation tout en réduisant sa facture d’engrais. Didier Nureau présentait pour sa part le contenu de la formation “Calculer sa fertilisation”. Un stage est programmé à la Chambre d’agriculture de Mauriac, vendredi 6 octobre. Au pic de la fréquentation, près de 200 agriculteurs et une cinquantaine de jeunes en formation au lycée agricole d’Aurillac ont profité des différents ateliers de Saint-Bonnet. Tous sont repartis avec l’idée que des marges de manœuvre pour optimiser son rendement restent possibles, tout en maintenant la biodiversité des prairies dans le respect de l’environnement.
Augmenter la production fourragère
Car bien que souvent appauvrie ces dernières années, la première coupe doit assurer l’essentiel du stock. Les conseillers agricoles préconisent en outre de “régénérer les prairies permanentes”. Attention évidemment à ne pas pratiquer plus qu’un travail superficiel du sol (3 à 4 cm seulement) pour prétendre aux aides sur les prairies engagées à la prime à l’herbe. Du matériel adéquat était justement en présentation. Sans labourer, il est proposé aux agriculteurs de désherber avant d’assurer un sursemis direct. Dans les rangs des participants, certains se risquent à un diagnostic : “C’est le piétinement qui dégrade le plus sévèrement les prairies. Rentrer et sortir ses animaux au bon moment -pas en avril lorsqu’il pleut régulièrement- est une question de bon sens”... D’autres pensent au contraire qu’un “déprimage trop tardif” peut s’avérer néfaste.
La suite lors de formations... ou sur son ordinateur
Un autre atelier était consacré à la gestion des prairies d’estives. Roger Bouchy a notamment révélé la méthode pour déterminer la “valeur pastorale” sur une zone homogène, en fonction d’indices accordés selon les espèces de plantes. En outre, il livrait quelques astuces utiles, comme déposer la pierre à sel dans la zone la moins appétante. Cette journée a également donné l’occasion à Régis Moiraud de rappeler l’intérêt de la gestion informatique que propose le système Planfum. Le logiciel vient de se doter d’une nouvelle option baptisée “Ecoferti” et qui promet une meilleure efficacité de la fertilisation tout en réduisant sa facture d’engrais. Didier Nureau présentait pour sa part le contenu de la formation “Calculer sa fertilisation”. Un stage est programmé à la Chambre d’agriculture de Mauriac, vendredi 6 octobre. Au pic de la fréquentation, près de 200 agriculteurs et une cinquantaine de jeunes en formation au lycée agricole d’Aurillac ont profité des différents ateliers de Saint-Bonnet. Tous sont repartis avec l’idée que des marges de manœuvre pour optimiser son rendement restent possibles, tout en maintenant la biodiversité des prairies dans le respect de l’environnement.