« Sans les éleveurs, rien n’est possible »
La FNB a mis les opérateurs sous surveillance et ne relâchera pas la pression, des compateurs de prix devraient être prochainement publiés. Pierre Vaugarny, secrétaire générale de la filière fait le point.
Où sont les résistances à l’augmentation des cours ?Industriels et GMS se renvoient régulièrement la balle à ce sujet. Les premières constatations montrent que cela coincerait à la première mise en marché. C’est donc le maillon industriel qui semble en cause. Mais là encore la situation est très hétérogène. Chaque site industriel interprète les engagements à l’aune de ses besoins. Cela vaut également pour les groupes industriels qui déclinent ou non les hausses selon les catégories d’animaux, les races ou les âges. Le réseau syndical s’est organisé de façon à collecter un maximum d’informations des politiques tarifaires appliquées par les entreprises. Ces données sont agrégées au niveau régional afin d’établir un comparateur d’application des engagements. Il s’agit d’un tableau de suivi des prix d’achat ciblé sur les vaches et les jeunes bovins laitiers et allaitants. Si l’organisation de producteurs, le négociant ou le site industriel fait un mouvement à la hausse, la case est verte. Dans le cas contraire elle est rouge. Ce comparateur sera publié dans les journaux agricoles en vue d’informer les éleveurs du comportement des acheteurs. Les producteurs pourront mieux se défendre lors de la mise en marché.
La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 23 juillet 2015.
