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Rugby : le Stade souffle le chaud et le froid

Le Stade aurillacois vient d’entamer parfaitement un bloc de cinq matches qui va conditionner ses ambitions à venir. Encore faut-il confirmer dans la régularité.

Thierry Peuchelestrade, entraîneur des arrières aurillacois.
Thierry Peuchelestrade, entraîneur des arrières aurillacois.
© J-M.Authié

Impérial  à  domicile,  le  Stade aurillacois a plus de mal à l’extérieur. Au-delà d’intentions louables, les Rouge et bleu peinent hors de leurs bases, passent même parfois au travers comme à Pau, Dax ou encore Narbonne. Une analyse que ne partage pas complètement Thierry Peuchlestrade, entraîneur des lignes arrières.“Avant le match contre Agen (lire par ailleurs), nous avions fait le plein à la maison avec trois victoires en trois matches, dont deux victoires bonifiées. Pour le reste, c’est cinq rencontres à l’extérieur avec de lourdes défaites parfois, mais également un nul ramené de Bourgoin et un point de bonus défensif pris à Biarritz. Ce n’est quand même pas si mal.”

Du mal à comprendre les errements extérieurs

Si le co-entraîneur du Stade prend la défense de son groupe, c’est aussi parce qu’il sait de quoi il est capable. Cependant, il ne s’explique pas certaines défaillances. “Jusqu’ici, nous avons prouvé que notre conquête était bonne, que notre mêlée tenait la route. Mais c’est vrai que l’on souffle le chaud et le froid. Il y a des matches où l’on passe à travers sans réellement comprendre pourquoi. On en discute beaucoup, mais on ne comprend pas.”D’autant plus incompréhensible que la domination à domicile est souvent sans partage. “À la maison, nous avons la pression et le devoir de gagner. L’implication est totale avec un collectif responsabilisé du début à la fin. Après, il ne faut pas oublier que l’on a un groupe jeune et qui a encore besoin de travailler ensemble, d’avoir une histoire ensemble.”Ceci explique peut-être cela. Pourautant, le Stade peut-il se permettre d’attendre pour montrer de quel bois il se chauffe en cette saison ? “Ce qui est sûr, c’est que nous devons être capables de répéter nos performances. Samedi, nous allons jouer Albi, une autre grosse cylindrée, et nous aurons à cœur d’aller chercher une nouvelle victoire”, avoue Thierry Peuchlestrade, même s’il sait aussiqu’il n’est pas évident de gagner deuxfois de suite à domicile. Le fameux bloc de cinq c’est donc Agen (victoire), Albi ce samedi à Jean-Alric (20 heures), suivi d’un déplacement à Béziers (15 novembre), la réception de Colomiers (22 novembre) puis un voyage du côté de Perpignan (29 novembre). Bref, un mois de novembre très chargé et sur- tout très riche d’enseignements pourl’avenir et les ambitions potentielle saurillacoises.“Il ne nous manque pas grand chose pour franchir le cap, estime même le troisième ligne Mathieu Lescure. Il faut donc accorder du temps à ce groupe car le déclic n’est pas loin. Nous sommes un groupe de 30 et donc on joue et on vit à 30. On en reparle le 29 novembre.”

Droits de reproduction et de diffusion réservés.

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