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Revenir aux sources du développement durable

Avec une sécheresse particulièrement importante en 2018, notamment dans les pays du nord de l’Europe, d’habitude épargnés, le sujet de la ressource en eau revient sur le devant de la scène.

« En France, on ne raisonne qu’avec une approche environnementale, il faut revenir aux sources du développement durable », constate Guillaume Benoit, ingénieur des ponts, des eaux et des forêts et membre du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER). Invité par l’association des amis de l’académie d’agriculture (4AF) le 2 octobre, celui-ci a évoqué les problèmes liés à la gestion de l’eau. Car si la sécheresse exceptionnelle de 2018 pose question, un scénario de statu quo dans la politique de l’eau mettrait en péril la compétitivité de l’agriculture française et les services rendus par l’eau, rappelle-t-il en s’appuyant sur un rapport du CGAAER, « Eau, agriculture et changement climatique : statu quo ou anticipation ? » (2017), auquel il a contribué. « En France, l’irrigation a très mauvaise presse », poursuit-il, ce qui entraîne fréquemment le blocage des projets. L’irrigation n’y représente que 1,7 % de l’eau utilisée. La France, territoire d’abondance hydrique, ne stocke que 4,7 % de la lame d’eau, contre 48 % en Espagne, un pays qui manque d’eau. « Pourtant, quand elle est bien menée, l’irrigation est un facteur agroécologique et de durabilité, non un facteur de production », insiste Guillaume Benoit. Or, le réchauffement climatique va entraîner un besoin accru en eau, qui ne sera pas satisfait si rien ne change dans la politique de gestion de l’eau.

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1479, du 11 octobre 2018, en page 11.

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