Retour en images sur la 40e Foire aux béliers de Neuvy
Sur les 199 ovins de sélection inscrits, 62 ont été vendus.
Sur la ligne de départ, 199 béliers et 19 élevages venus présenter leur travail de sélection, samedi 9 juillet dernier à Neuvy. Tous ont en commun d’œuvrer au quotidien pour perfectionner leurs élevages. De l’autre côté de la barrière : éleveurs et groupements venus faire leur marché en espérant repartir avec la crème de l’élevage ovin.
Ambo versus Amel
Chacun fera ses choix en fonction de ses besoins : « Si on a plutôt tendance à vouloir garder et développer les mères, on s’intéressera plus à la valeur laitière et à la prolificité alors que si l’élevage est bien installé, les choix se porteront davantage sur des critères de la viande, analyse Karelle Tourret, technicienne ovine à la Chambre d’agriculture. Ce qui fera la différence entre les animaux, ce sont les origines et l’index selon que l’on recherche un fils d’Ambo (améliorateur boucherie) ou un d’Amel (améliorateur élevage) ».
Plus-value
Ainsi, il n’existe pas de bélier clef en main, l’objectif de cette foire est de montrer que le monde de la sélection ovine se tient debout : « Les éleveurs se battent pour exister, résume Patrice Abdalla, président du Syndicat des éleveurs de moutons de l’Allier (Sema). Des béliers comme ceux-là apportent un plus-value importante aux élevages ».
Au terme de la matinée, 62 béliers se sont vendus pour des prix situés entre 480 et 600 euros.