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Rencontre de la profession agricole et de la DDT

Une réunion sur le défrichement entre la profession agricole et la DDT a eu lieu le 7 septembre dans les locaux de la DDT. Une rencontre qui a été l'occasion de défendre les intérêts des agriculteurs lozériens.

© Le Réveil Lozère

Suite aux années de déprises agricoles d'après-guerre, notre département a vu sa surface agricole utile diminuer passant de 5 % de surface boisée en 1930 à 45 % aujourd'hui.

« Les contraintes de défrichement et les lourdes compensations que demande l'administration sont un réel problème pour le développement de l'agriculture, nous voulons du changement » commente Daniel Molines, membre du bureau de la FDSEA.

Pour aborder ce problème, une réunion s'est déroulée jeudi 7 septembre dans les locaux de la DDT. La FDSEA, les JA, la chambre d'agriculture, l'Astaf (association syndicale autorisée de travaux d'amélioration foncière) et la Safer y ont pris part.

L'objectif de cette rencontre était de trouver une entente avec l'administration afin de simplifier les modalités de défrichements en Lozère. Aujourd'hui les autorisations se font au cas par cas, bien que le préfet de Lozère ait affirmé, lors de la fête de la Terre, qu'il était favorable « à ce que l'on puisse défricher sans compensation les zones de végétation spontanée précédemment exploitées ». L'administration considère la plupart des zones occupées par de la végétation spontanée (résineux, ronces...) comme des zones forestières non défrichables. Les politiques des départements voisins montrent plus de flexibilité dans les règles de défrichements. La compensation d'un hectare de zone considérée comme forestière est de l'ordre de 4 000 EUR par hectare en Lozère contre 1 000 EUR par hectare en Haute-Loire. La volonté de la FDSEA est de négocier une compensation équivalente au département voisin.

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1425, du 14 septembre 2017, en page 5.

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