Quézac, une eau pétillante d’histoires
En saison estivale, le syndicat mixte des eaux minérales de Quézac et Ispagnac propose deux heures de découverte sur les traces de l’histoire des eaux de Quézac, d’hier à aujourd’hui.
L’usine de Quézac, avec 55 employés fait partie des employeurs les plus importants du département. Racheté en 1992 par Nestlé/Waters, le premier groupe alimentaire au monde, elle produit 400 000 bouteilles d’eau minérale par an et consacre Ispagnac et Quézac comme les communes les plus riches de la Lozère.
La visite, adaptée aux petits comme aux grands démarre près du pont de Quézac où se trouve le bâtiment d’accueil du syndicat mixte des eaux minérales de Quézac et Ispagnac. Elle se dirige ensuite vers le parc en bordure du Tarn qui accueille les différents captages d’hier à aujourd’hui avant de gagner le site de production par l’ancienne voie romaine. Comme l’explique la guide, « dans cette région où la présence humaine est attestée depuis 25 000 an avant J-C, l’eau de Quézac, riche en sodium et en calcium, est réputée depuis l’époque romaine. Contrairement à une idée longtemps répandue, cette eau ne provient pas d’une source. Stockée dans le manteau terrestre, elle jaillit des entrailles de la terre. D’un point de vue géologique, la Lozère s’inscrit dans la continuité de la chaîne des volcans d’Auvergne. Et l’eau de Quézac, en traversant les différentes couches terrestres, en contact avec la nappe volcanique, se charge de gaz. À l’état naturel, cette eau présente une couleur rouge et ocre. Avant d’avoir été captée, elle jaillissait en plusieurs endroits, formant à proximité du pont par exemple, un véritable geyzer. »
Suite à lire dans le Réveil Lozère N°1272 du jeudi 28 août 2014, page 8.