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Pêche
Qu'est ce qui fait du lac du Moulinier un paradis des pêcheurs ?

Du neuf au bout de la ligne, toute l’année au Moulinier de Montsalvy : le lac change de cap avec nouvelle carte de pêche, surveillance bénévole, école pour les jeunes…  

Pêcheur sur la rive avec sa ligne déjà lancée
Un lac qui séduit autant les pêcheurs locaux que les touristes. Il proposera très bientôt la pêche à la carpe de nuit. 
© Renaud Saint-André

Tout est prêt pour accueillir les passionnés dans les meilleures conditions.P our le lac du Moulinier, ils ne manquent pas d’ambition. La municipalité de Montsalvy et l’Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique du bassin d’Aurillac viennent de signer une convention aux actions immédiates. Quasiment unique en France (mais comme déjà à Lafeuillade), le plan d’eau fera partie ce ceux de première catégorie ouverts toute l’année, avec la promesse d’y pêcher, notamment, la carpe - en “no-kill” - de jour comme de nuit, avec cinq postes ouverts ! 

Fini donc la gestion communale en régie, désormais il faudra une carte “classique” pour pêcher au Moulinier, qu’elle soit nationale (112 €), départementale (86 €), hebdomadaire ou à la journée (13 €) avec toujours des tarifs avantageux pour les femmes et les enfants.  

Investissements conséquents 

Deux personnes devant un lac de pêche

Car c’est bien l’objectif partagé par les différents protagonistes : trouver un équilibre entre les locaux, les touristes et les promeneurs aussi, fort nombreux dans ce très bel écrin : 3 ha d’eau dont on peut facilement et totalement faire le tour.  C’est la mairie qui se charge des abords et envisage d’investir pour compléter les équipements de confort, en plus des tables de pique-nique déjà présentes ou encore de veiller à la propreté du site et au respect des règles de bonnes conduites, notamment grâce à un agent communal passionné de pêche, prêt à assurer bénévolement le gardiennage, comme le confie le maire de Montsalvy, Isabelle Lemaire. 

À l’AAPPMA de gérer tout ce qui a trait directement à la pratique et, là encore, il est question d’investissement. Laurent Décadi, président, évoque les près de 4 000 € d’empoissonnement en poissons blancs et carpes, et 3 000 € pour la truite.  “C’est aussi de l’investissement humain”, ajoute-t-il en évoquant les animations prévues dès le mois de juillet, en lien avec l’Office de tourisme de Châtaigneraie. L’école de pêche - destinée à rendre autonome les pratiquants de 10 à 18 ans - y trouvera aussi un cadre idéal, dès le mois d’avril.

La gestion du lac du Moulinier par l’AAPPMA fait l’objet d’une convention de type PVT : pisciculture à vocation touristique.  De quoi favoriser les retombées économiques sur le commerce local. D’autant que les “carpistes” n’hésitent pas à parcourir des kilomètres pour s’adonner à leur passion : Allemand et Anglais, notamment, en sont friands et qu’ils sont réputés plutôt aisés. Un “vrai bonus” pour ce secteur de Châtaigneraie, confirme Laurent Balmisse, directeur de l’Office de tourisme. Au dépositaire de Junhac, s’ajoute depuis peu le bar le Phocéen de Montsalvy pour retirer sa carte de pêche. Toutefois, l’association, tout autant que la municipalité montsalvyenne, tiennent à préserver le caractère familial de cet endroit prisé par un public local. On aime à s’y balader, à s’initier à la pêche à la truite, à se poser pour quelques moments de “farniente”.  Et le public local En outre, le président de l’AAPPMA du bassin d’Aurillac précise que son rôle est aussi une préservation du milieu et, à ce titre, ses bénévoles joueront un rôle de sentinelles de la qualité de l’eau. Toutes ces actions et investissements sont rendus possibles grâce à la puissance d’une association locale qui compte quelque 3 600 membres et à la volonté de l’équipe municipale conduite par Isabelle Lemaire qui espère rajeunir la fréquentation.

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