Quels facteurs de résilience en élevages ovins viande ?
Les éleveurs ovins viande plus résilients se caractérisent par des structures souvent plus favorables et des conduites techniques plus efficientes.
L’Institut de l’élevage a conduit une étude afin de recenser des trajectoires et de caractériser les facteurs de résilience d’élevages ovins viande face à la volatilité des prix des matières premières à laquelle s’ajoutent différents aléas, climatiques, sanitaires… « La résilience correspond à la capacité à absorber les chocs, les crises pour retrouver son état ou sa trajectoire initiale, voire bâtir un nouvel équilibre. Les exploitations de la base de données Inosys-réseaux d’élevages ont été classées en quatre systèmes : les spécialisés des zones de plaines ou herbagères (PH), les spécialisés des zones pastorales ou de montagnes (PM), les ovins-grandes-cultures, les ovins-bovins viande. Les élevages résilients ont été définis en fonction du revenu disponible moyen, par UMO exploitant, sur la période 2007-2013. Le tiers supérieur a été considéré comme résilient, le tiers inférieur comme non résilient », explique Vincent Bellet, de l’Institut de l’élevage.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1440, du 28 décembre 2017, en page 12.
Cas concrets
À côté de cette synthèse sur les facteurs de résilience des systèmes ovins viande, une expertise plus qualitative des 21 exploitations considérées comme résilientes a été effectuée. Elle a débouché sur la réalisation de 21 fiches présentant chacun des élevages, leurs évolutions structurelles sur la période 2007-2013 et leurs performances techniques et économiques sur cette même période (pourcentage d’EBE par produit brut, EBE par UMO exploitant, revenu disponible par UMO exploitant, productivité numérique par brebis, kilo de concentré par kilo de carcasse d’agneau produit…)
Ces fiches sont disponibles sur le site de l’institut de l’élevage : www.idele.fr.