GDA de MAURS
Quelles sont ces bonnes idées pour de la contention collective ?
Après le tracker solaire installé à Saint-Antoine et visité l’an dernier, c’est cette fois sur les hauteurs de Maurs que les adhérents se sont rendus, voir des installations relatives à la contention du bétail.
Après le tracker solaire installé à Saint-Antoine et visité l’an dernier, c’est cette fois sur les hauteurs de Maurs que les adhérents se sont rendus, voir des installations relatives à la contention du bétail.
La dernière assemblée générale du GDA de Maurs, s’est tenue au Gaec des Prairies. Un choix que le président, Bernard Lacoste, justifie par la thématique choisie cette année : la contention. Depuis sa fondation en 2000 avec Alex Seyrolle, ce Gaec entre tiers a évolué. Florian Bessonies l’a rejoint en 2014, puis Corentin Roquessolane en 2022, après le départ de Pierre Amadieu.
En 2018, un parc circulaire a été aménagé sur place pour améliorer l’efficacité du tri du bétail et garantir la sécurité des opérations. Facturé 15 000 euros, ce projet a bénéficié d’une aide de 1 000 euros de la MSA (volet sécuritaire). Sur les estives, il s’agissait de relever un autre défi : la nécessité de rénover un parc en fin de vie et d’améliorer l’approvisionnement en eau.
Pour résoudre ces deux problématiques tout en maîtrisant les coûts, une coopération avec deux exploitations voisines a été mise en place. Une association a été créée, entre le Gaec des Prairies, le Gaec d’Encombrun et Jean-François Noille.
Trois fois mieux
Cette collaboration a permis de mettre en place une pompe solaire pour acheminer l’eau dans une réserve de 10 000 litres au point le plus élevé (1 300 m), redistribuée par gravité à cinq points d’abreuvement idéalement répartis.
De quoi améliorer le bien-être des animaux en réduisant le stress lié à la concurrence pour l’eau. Dans le même temps, les exploitations ont également investi dans des équipements de contention modernes près d’une piste, avec chicanes et jeux de barrières pour optimiser le tri du bétail. Deux parcs distincts servent les génisses et les mâles, avec une surveillance facilitée depuis une marche surélevée pour assurer la sécurité des éleveurs. Quant aux couloirs aux parois fermées, ils font que les animaux “entrent dans le camion sans s’en rendre compte”.
“Avec un projet individuel bien plus modeste de 20 000€, le reste à charge aurait été de 15 000€, à trois sur 89 000€ le reste à charge de chacun n'est que de 11 000€”, stipule Alex Seyrolle
Le financement de ces équipements (eau et contention) s’est élevé à 89 000 € TTC, mutualisés entre les trois exploitations impliquées. Et surtout, grâce au soutien d’Auvergne-estives, le dossier a bénéficié de subventions à hauteur de 70 % du montant HT, laissant à chaque exploitant un reste à charge de 11 000 €. Cette approche collaborative s’est avérée économiquement avantageuse. En outre, cette association envisage à l’avenir d’explorer d’autres opportunités de financement pour des clôtures ou du débroussaillage, ainsi que la possibilité d’obtenir des tarifs préférentiels pour l’assurance du bétail.
L'actualité du GDA
Avec seulement 99 tonnes sur trois sites, la collecte des plastiques agricoles est en diminution de 16 % par rapport à l’année précédente. Il reste impératif de renforcer les mesures de propreté. L’animatrice, Clotilde Valette, a souligné l’importance des conditions de stockage tout au long de l’année, rappelant les récents dommages causés à une machine de compactage par un simple piquet oublié. Les visites de ferme gratuites n’ont accueilli que 20 personnes cet été, signe d’un déficit de communication à combler. En revanche, l’exposition itinérante “Ça va mieux en le disant” continue de remporter un franc succès, notamment grâce aux projets pédagogiques réalisés avec les collèges. Avec les autres groupements de la petite région, plusieurs opérations ont été lancées, couvrant des sujets tels que l’information sur la FCO et la MHE, ainsi qu’une campagne sur les reliquats azotés. Des événements festifs, comme le bal de Vic-sur-Cère, ont également renforcé les liens au sein de la communauté agricole. Pour rester informés des activités du GDA de Maurs, une page Facebook a été créée, promettant de détailler les projets à venir pour 2024-2025. Parmi ceux-ci, des initiatives telles que des analyses de lisier en direct, l’évaluation des valeurs du fumier et des démonstrations d’épandage sont prévues, ainsi que des analyses de terre gratuites, qui ont suscité un vif intérêt. En outre, une formation au secourisme et une évaluation de l’application de gestion du temps de travail Aptimiz seront également programmées. Enfin, les années de dévouement de Jean-Luc Calmejane, qui quitte le conseil d’administration, ont été rappelées dans le discours élogieux d’Anne-Marie Lassale et un cadeau lui a été remis par le président.