Qu’elle est bonne cette Ficelle® 2018 !
Aussi populaire que le Beaujolais nouveau, la Ficelle 2018 a été lancée en grande pompe, samedi, à Saint-Pourçain-sur-Sioule.
« Hymne des Compagnons de La Ficelle », « La Ficelle de chez nous ». A chaque fois, c’est l’occasion de boire un verre…
Fantasque, populaire et poétique. Voilà trois mots qui décrivent parfaitement le lancement d’une Ficelle depuis 1987. Chaque année depuis 31 ans, on prend les mêmes, on y ajoute les petits nouveaux, et on recommence : voilà comment la famille s’agrandit et fait sa ficelle de chemin.
Parmi les anciens, les Compagnons de la Ficelle®. Ils sont plusieurs centaines aujourd’hui avec leur fameux chants plébéiens qui lancent l’intronisation des petits nouveaux : « Et glou, et glou et glou ! ».
Comme à chaque fois, le dessinateur qui illustre la bouteille de l’année doit boire jusqu’à plus soif (ou plus pouvoir, ça arrive aussi) pour intégrer la confrérie. Il entre ainsi dans la lignée des grands illustrateurs du vin de Saint-Pourçain : Piem, Loup, Barberousse, Tignous, Honoré, Faujour, Willem, Mric, Carali...
Deligne détourne l’art du selfie pour la Ficelle®
L’auteur de l’étiquette du millésime 2018 se nomme Deligne. « Dessinateur de presse et d’ailleurs », c’est ainsi qu’il se définit, Frédéric Deligne a collaboré avec des nombreux journaux d’actualité, La Croix, Nice-Matin et plus localement La Montagne. Il est aussi connu pour ses dessins dans la presse médicale et quelques essais tordants, comme Ma femme s’appelle Carla, un savoureux résumé de l’actualité 2008 en 70 dessins, avec comme personnage central Nicolas Sarkozy.
Le dessin qu’il a créé pour la Ficelle® 2018 représente un peintre croquant une grappe de raisin. Une illustration dans la droite ligne de son inspiration du moment, très tournée sur la mode du selfie. Il vient de publier aux éditions Iconovox (une plateforme web rassemblant par ailleurs plus de 30 000 dessins d’un collectif de dessinateurs) Les zéros sociaux #Tous Connectés (16,90 euros) ou encore Le Selfie à travers les âges (11,90 euros).
Un rendez-vous fantasque entre bons potes
Parmi les fidèles aussi, les partenaires, les élus et les brasseries parisiennes qui accueillent cette semaine le bus de la confrérie pour une semaine de dégustation et de promotion. N’oublions pas non plus Clovis et sa bande. Depuis 1986, ce « musicopathe » fantasque, créateur de spectacles musicaux poétiques, répond présent à chaque rendez-vous des Compagnons de Saint-Pourçain. Il anime la matinée du lancement parce que ça le fait « marrer ». Clarinettiste passionné de jazz, ce chauve déconcertant n’a pas peur de l’autodérision. Une inspiration signée, « le professeur tournesol », dit-il. Parmi les nombreux génériques musicaux qu’il a réalisés, « Enfin chauve », c’est dire… À son palmarès également, de nombreux concerts déconcertants dans un bistrot parisien situé tout près du Panthéon, son fief parisien ; des interventions au festival Bobby Lapointe, au Printemps des poètes, au musée des arts Forains ou encore dans les théâtres de toute la France…
As des calambours en tout genre, distributeur de jeux de mots, sa présence est indispensable à l’événement. Il résume à lui seul la teneur d’une camaraderie hors du commun. Une camaraderie qui, en plus, s’offre le plaisir de sortir une bonne bouteille de pinard : le millésime 2018 est franchement à se taper le « c... par terre ». « Nous l’avons déjà dit, souligne Jean-Michel Ferrier, membre des Compagnons, ce cru 2018 sera exceptionnel ». La Ficelle est disponible dans tout magasin qui se respecte.