Aller au contenu principal

Quarante ans de force et de douceu

L’AOP Bleu d’Auvergne fête cette année ses 40 ans d’existence, un âge de raison et de révolution.

© AFA

L’AOP Bleu d’Auvergne a 40 ans cette année. Ce fromage au lait de vache entier, à pâte persillée puise sa puissance aromatique, sa texture fondante et toute l’intensité de sa saveur au cœur des monts d’Auvergne et de leur terroir volcanique. Sous forme d’un cylindre d’environ 20 cm de diamètre, il pèse entre deux à trois kilos. Sa particularité est d’être salé à la main, affiné lentement, selon un savoir-faire ancestral depuis au moins 150 ans et consigné dans un cahier des charges des plus précis. Pour autant, la tradition n’est pas figée et évolue pour s’adapter. C’est pourquoi, un nouveau cahier des charges entrera prochainement en vigueur permettant de renforcer le lien au terroir de l’AOP auvergnate.

 

Futur cahier des charges

Il est prévu notamment de réduire considérablement la zone de production qui s’étend aujourd’hui jusqu’aux limites de la région Auvergne, en la recentrant autour des zones d’altitude des monts d’Auvergne. À l’origine, la zone de production du Bleu d’Auvergne, la plus grande des zones d’appellation des fromages AOP d’Auvergne, s’étendait sur 2 départements (Puy-de-Dôme et Cantal) et certains cantons limitrophes (dans l’Aveyron, la Corrèze, la Haute-Loire, le Lot, la Lozère). Au total 1 200 communes étaient habilitées pour la production de l’AOP Bleu d’Auvergne. Dans ce futur cahier des charges, il n’y aura plus que 700 communes réparties uniquement entre le Puy-de-Dôme et le Cantal qui pourront continuer de produire ce fromage de caractère. Une zone AOP réduite de moitié !

 

Véritable moteur de l’économie locale

L’AOP Bleu d’Auvergne a vu son tonnage repartir à la hausse fin 2013, pour atteindre aujour-d’hui les 5 200 tonnes. A ce jour, quatre producteurs fermiers et six laiteries fabriquent cette AOP auvergnate présente aux quatre coins de l’hexagone et dans plus de 30 pays. Historiquement, l’Espagne est le pays qui en consom-me le plus et arrive en tête du classement des pays importateurs de Bleu d’Auvergne, ta-lonnée de peu par la Russie, la Pologne et la Hongrie.

Les plus lus

Gaec du Meyniel : du foin à l'abri par tous les temps

Cave d’affinage, séchage en grange... au Gaec du Meyniel à Crandelles, on a investi pour la qualité des fourrages, du lait et…

Trois hommes se tiennent debout
Passe de trois à la tête du RCAV

Jean-Vincent Gauzentes a souhaité s’entourer de deux coprésidents, Philippe Roques et Alexandre Vermeersch, pour structurer…

Groupe devant un nouveau aprc de contention
De l’eau à La Béliche ? Chiche !

Un collectif d’éleveurs a monté l’association d’estive de La Béliche, à Anglards-de-Salers, pour prétendre à des aides pour…

Vaches aubrac dans un pâturage de montagne
Le charbon refait parler de lui dans le Cantal

La préfecture du Cantal a confirmé un cas de fièvre charbonneuse sur une estive du Nord-Cantal tandis que sur la Margeride, c’…

Yoann Liaboeuf devant les deux robots de cette exploitation familiale.
"S'il n'y a plus de robot de traite, il n'y a plus de vaches sur la ferme !"

Au Gaec de l'Estrade, on n'hésite pas à faire appel aux nouvelles technologies pour limiter les astreintes quotidiennes des…

Les terres d'estives cantaliennes sont elles en danger ?

Propriétés rurales privées -  Une rave-party du côté de Clavières et un “squat” non autorisé au Fau... les terres…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière