Protection des troupeaux et tirs de défense
Dans une période de remise à l’herbe progressive des troupeaux, Hervé Malherbe, préfet de Lozère, souhaite rappeler les dispositifs existants pour leur protection face à la prédation du loup.
es éleveurs de troupeaux ovins et caprins situés dans les zones exposées à la prédation peuvent mettre en place des dispositifs de protection. L’État propose des subventions pour l’achat et l’entretien de chiens de protection, l’achat de clôtures (parcs de nuit mobiles électrifiés ou clôtures fixes électrifiées) ou le surcoût de gardiennage (embauche d’aide-berger ou gardiennage fait par l’éleveur pour rentrer les brebis la nuit en bergerie par exemple).
Autorisations de tirs de défense
Selon l’arrêté ministériel du 30 juin 2015 encadrant les conditions de destruction du loup, les éleveurs peuvent demander une autorisation de tir de défense de leur troupeau. Cette autorisation individuelle permet à un éleveur de tirer sur un loup, lors d’une tentative d’attaque. Une telle autorisation de tir n’est possible qu’à la condition que l’éleveur ait mis en œuvre des moyens de protection ou que son troupeau soit reconnu comme n’étant pas protégeable.
La suite dans le Réveil Lozère, page 5, édition du 26 mai 2016, numéro 1361.