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Près de 13 000 jours au service des agriculteurs

Avec près de 13 000 jours d’interventions en 2018, l’activité du Service de Remplacement du Puy-de-Dôme se maintient, malgré le manque de main-d’œuvre.

Jean-Luc Tourreix (au centre), président du Service de Remplacement du Puy-de-Dôme depuis six ans, a annoncé lors de l’assemblée générale ne pas se représenter à la tête de l’association
Jean-Luc Tourreix (au centre), président du Service de Remplacement du Puy-de-Dôme depuis six ans, a annoncé lors de l’assemblée générale ne pas se représenter à la tête de l’association
© MC

Cette année encore, le planning du Service de Remplacement a été bien rempli. Avec près de 13 000 jours d’interventions au total, l’activité de l’association se maintient. Les motifs de santé et de congés sont à 40% chacun, la principale raison des remplacements. « Les accidents, la maladie ou les décès sont imprévisibles. Nous avions une baisse d’activité sur ces motifs durant toute l’année 2018 avec, malheureusement, une reprise dès l’automne » détaille Jean-Luc Tourreix, prédisent du Service de Remplacement. Quant aux congés, ils connaissent une tendance à la hausse. Les agriculteurs du Puy-de-Dôme, aidé par la transparence des Gaec et le crédit d’impôts, hésitent moins à s’accorder un peu de répit. En leur absence, la continuité de leur activité est assurée par les 120 salariés (60 ETP) de l’association. Malgré cette manne de bras, le Service de Remplacement peine à répondre à toutes les demandes. « Nous avons besoin de 7 à 8 salariés ETP supplémentaires. »

Besoin de salariés formés

Le Service de Remplacement du Puy-de-Dôme est en recrutement permanent. Les secteurs de Pontaumur, Pontgibaud, Besse ou encore Ardes-sur-Couze « des zones d’élevages, certaines avec de la transformation fromagère » sont particulièrement demandeurs et pour lesquels le service candidate régulièrement des salariés. « Nous recherchons avant tout des personnes formées avec une sensibilité animale. Un salarié compétent n’aura jamais de difficulté à trouver du boulot, au contraire. Plus il est demandé, plus nous pouvons pérenniser son contrat au travers notamment d’un groupement d’employeur » explique Jean-Luc Tourreix. En attendant le recru- tement de bras neufs, l’association doit user d’habilité pour satisfaire les demandes de ses 1 600 adhérents. La mise en place d’un planning centralisé aide à cela et allège également le travail des bénévoles. Le Service de Remplacement essaie ainsi de maintenir son activité et surtout de satisfaire ses agriculteurs. « Nous avons une mission sociale. »

Le remplacement, assurance économique

Assurer la continuité de l’activité de l’exploitation agricole est également une mission économique. Après un accident, une maladie ou un décès, la charge de travail ne s’amenuise pas, bien au contraire. « Le coût d’un remplacement peut vite atteindre des sommes importantes d’où l’importance pour les adhérents de souscrire au contrat de groupe ou à une autre assurance. Assurer les biens est une chose. N’oublions pas d’assurer aussi sa personne » exhorte le président de l’association. Des propos auxquels David Chauve, président de la Chambre d’agriculture se rattache. Invité à l’assemblée générale du Service de Remplacement, il a tenu à réaffirmer son soutien à l’association. « Nous allons poursuivre nos partenariats avec le service parce que la main d’œuvre dans les exploitations est un enjeu important. La réalité économique de nos exploitations ne nous permet pas d’avoir toujours recours à la main d’œuvre. Pourtant c’est un investissement. » Lors de cette assemblée, les administrateurs ont voté pour la fusion des deux sections de Vic-le-Comte et Issoire-Champeix. Jean-Luc Tourreix a aussi annoncé ne pas renouveler son mandat de président après six ans de service.

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