Préparer la filière AOC cantal à la sortie du nouveau décret
Le Cif veut anticiper la sortie du nouveau décret régissant l´AOC cantal, qu´il espère pour 2007. Il va aller à la rencontre des producteurs pour les préparer à cette échéance.
La démarche de réécriture du cahier des charges de l´AOC cantal pourrait aboutir en 2007 avec la signature du nouveau décret régissant l´appellation. "Ce décret doit être le détonateur d´une nouvelle dynamique de filière", souligne Michel Lacoste, président du Comité interprofessionnel des fromages (Cif). Sans attendre, le Comité va donc engager en 2006 un certain nombre d´actions destinées à permettre aux acteurs de la filière de s´adapter aux nouvelles conditions de production, de transformation et d´affinage définies dans le projet de décret. Dix réunions d´information destinées aux producteurs vont être organisées, les premiers audits d´exploitation lancés, le fonctionnement interprofessionnel du Cif va être réformé, les producteurs de lait seront appelés à cotiser pour adhérer... Certaines de ces actions sont déjà enclenchées. Ainsi, le Cif a-t-il entrepris de revoir ses statuts, "à la fois pour assurer une meilleure représentativité des différentes familles de la filière et lui donner plus d´autonomie vis-à-vis de la tutelle de l´Etat", explique Michel Lacoste.
Les producteurs mieux représentés
Le nombre de représentants des producteurs passera de 4 à 8, à parité avec le collège des transformateurs et affineurs qui comptera lui aussi 8 représentants au total. Le président et le directeur du Cif ne seront plus nommés par le préfet mais par le conseil d´administration. Les fédérations qui désigneront leurs représentants au Cif ne seront par ailleurs plus nommément citées dans les statuts : ce sont les pouvoirs publics qui détermineront la liste des fédérations représentatives admises à désigner des représentants. Une "section salers" composée d´affineurs et producteurs va être mise en place : elle remplacera l´actuelle "commission permanente salers", qui ne regroupe que des producteurs et "n´avait pas d´existence juridique". Des propositions qu´il reste à faire valider en Conseil d´Etat. Concernant l´AOC cantal, la volonté du Cif est clairement d´anticiper la sortie du nouveau décret. "Des actions auprès des producteurs, des transformateurs et des affineurs seront enclenchées en 2006 pour les sensibiliser, les impliquer, et leur permettre d´anticiper les adaptations nécessaires à la signature de la déclaration d´aptitude liée au nouveau décret", explique le président du Cif.
Une cotisation interprofessionnelle
Demain, les producteurs de lait devront faire le choix ou non d´adhérer à l´AOC, et signer une déclaration d´aptitude. En signant, ils s´engageront à acquitter une nouvelle cotisation interprofessionnelle. "Nous souhaitons en effet que le financement de la démarche AOC soit assuré à parité par les producteurs et transformateurs/affineurs", précise Michel Lacoste. "Le succès de la démarche passe certes par le respect du cahier des charges, mais plus encore par l´implication des producteurs, qui suppose elle-même qu´ils soient financièrement associés à la bonne marche de la filière", dit-il. Le Cif se prépare encore à la sortie du décret en recherchant les moyens de mieux valoriser le cantal. Il a lancé une enquête auprès des consommateurs avec l´Afa (Association des fromages d´Auvergne) pour définir les axes de communication qui seront employés pour accompagner la commercialisation du produit. Le Comité a encore confié à un juriste la mission d´étudier les moyens de renforcer "l´approche collective", autrement dit de "faire en sorte que la concurrence entre entreprises se fasse à la hausse et non à la baisse, tout en respectant les règles de concurrence".
Les producteurs mieux représentés
Le nombre de représentants des producteurs passera de 4 à 8, à parité avec le collège des transformateurs et affineurs qui comptera lui aussi 8 représentants au total. Le président et le directeur du Cif ne seront plus nommés par le préfet mais par le conseil d´administration. Les fédérations qui désigneront leurs représentants au Cif ne seront par ailleurs plus nommément citées dans les statuts : ce sont les pouvoirs publics qui détermineront la liste des fédérations représentatives admises à désigner des représentants. Une "section salers" composée d´affineurs et producteurs va être mise en place : elle remplacera l´actuelle "commission permanente salers", qui ne regroupe que des producteurs et "n´avait pas d´existence juridique". Des propositions qu´il reste à faire valider en Conseil d´Etat. Concernant l´AOC cantal, la volonté du Cif est clairement d´anticiper la sortie du nouveau décret. "Des actions auprès des producteurs, des transformateurs et des affineurs seront enclenchées en 2006 pour les sensibiliser, les impliquer, et leur permettre d´anticiper les adaptations nécessaires à la signature de la déclaration d´aptitude liée au nouveau décret", explique le président du Cif.
Une cotisation interprofessionnelle
Demain, les producteurs de lait devront faire le choix ou non d´adhérer à l´AOC, et signer une déclaration d´aptitude. En signant, ils s´engageront à acquitter une nouvelle cotisation interprofessionnelle. "Nous souhaitons en effet que le financement de la démarche AOC soit assuré à parité par les producteurs et transformateurs/affineurs", précise Michel Lacoste. "Le succès de la démarche passe certes par le respect du cahier des charges, mais plus encore par l´implication des producteurs, qui suppose elle-même qu´ils soient financièrement associés à la bonne marche de la filière", dit-il. Le Cif se prépare encore à la sortie du décret en recherchant les moyens de mieux valoriser le cantal. Il a lancé une enquête auprès des consommateurs avec l´Afa (Association des fromages d´Auvergne) pour définir les axes de communication qui seront employés pour accompagner la commercialisation du produit. Le Comité a encore confié à un juriste la mission d´étudier les moyens de renforcer "l´approche collective", autrement dit de "faire en sorte que la concurrence entre entreprises se fasse à la hausse et non à la baisse, tout en respectant les règles de concurrence".