Pour les sylviculteurs lozériens, l’économie doit primer
La forêt lozérienne occupe 230 000 ha soit près de la moitié du territoire départemental et elle produit chaque année 1 300 000 mètres cubes de cette ressource renouvelable qu’est le bois.
Pour les assises annuelles de la Forêt privée lozérienne qui se sont tenues récemment au Pont-de-Montvert, le président Jean-Pierre Lafont pouvait se féliciter de la prise de conscience collective qui parait s’ébaucher quant à l’importance économique de la filière forêt-bois.
Il se félicitait également de ce que le marché du bois, très demandeur pour tous les types de produits, entrainait une tendance à la hausse des cours mais, soulignait-il « cette hausse des cours ne correspond qu’à un rattrapage très partiel après trois décennies de baisse : en euros constants le prix moyen a été divisé par trois depuis le début des années 80 », et simultanément les contraintes environnementales limitant la liberté d’initiative des sylviculteurs se sont accumulées.
La demande qui explose en particulier pour le bois d’industrie et le bois-énergie permet enfin de réaliser les coupes d’éclaircies afin de produire demain du bois d’œuvre de haute qualité. C’est en cela que le projet E.ON peut-être une opportunité pour revaloriser les châtaigneraies à bois cévenoles dépérissantes ou vieillissantes.
Suite à lire dans le Réveil Lozère N°1269 du jeudi 24 juillet 2014, page 8.