Plus que 2 mois avant l’inauguration du nouveau marché aux bestiaux à Saugues !
L’Association du Marché au cadran de Saugues a tenu son assemblée générale vendredi 2 août sous la présidence de Bernard Cubizolle, en présence d’une cinquantaine de personnes.
Les membres du bureau de l’Association Marché au cadran de Saugues ont rappelé le travail réalisé depuis 4 ans, pour le projet en cours du marché, à l’occasion de l’assemblée générale de l’association, vendredi 2 août en présence d’une cinquantaine de participants. Le nouveau marché doit être nauguré dans 2 mois.
Ils sont notamment revenus sur cette dernière année - année charnière- pour le lancement du nouveau marché : participation aux manifestations agricoles, création de la Société d’Économie Mixte qui assurera le fonctionnement et la gestion du marché au cadran, suivi des travaux de rénovation du site, lancement de la délégation de service public par la Mairie de Saugues qui reste propriétaire des bâtiments…
L’équipe du projet du marché au cadran est confiante. Plusieurs candidatures intéressantes ont été reçues pour les différents postes en cours de recrutement (cf : site de la Mairie de Saugues), notamment pour le chef des ventes qui assure un rôle déterminant dans la réussite de ce projet.
L’équilibre financier du marché au cadran, projeté avec l’appui de Cerfrance Haute-Loire, semble assuré au vu du prévisionnel basé sur des ventes en ovins identiques à celles de 2018, auxquelles s’additionnent les ventes de bovins et équins. «Une projection réaliste !», indique Jean Louis Noton.
Les élus de la Mairie de Saugues et les éleveurs impliqués dans le projet sont prêts et confiants pour l’ouverture du marché qui se profile début octobre comme prévu.
Le marché en questions…
L’Assemblée Générale était également l’occasion de répondre aux nombreuses questions des différents participants.
Nous vous proposons de revenir sur ces différentes interrogations émises par les membres de l’assemblée.
- Comment la traçabilité des animaux est-elle assurée ?
L’éleveur reçoit un numéro de lot à son arrivée au bureau. Puis, lors du déchargement des animaux, le bouvier est chargé du suivi du lot d’animaux, avec son numéro, jusqu’à la mise en parc. Seuls les petits veaux seront identifiés avec un numéro apposé sur un macaron ou collier (pas de mise en parc pour les ventes des petits veaux, passage dans un camembert).
- Comment sont faits les lots d’animaux ?
Ce sont les éleveurs qui réalisent leurs lots, avant de décharger sur le quai. L’éleveur peut faire le nombre de lots qu’il souhaite.
- Les broutards doivent-ils être vaccinés ?
Non pas nécessairement. En revanche cette information sera communiquée aux acheteurs lors de la vente, sur le cadran.
- Concernant les frais de fonctionnement de 3% appliqués sur les ventes, que se passe-t-il si les animaux ne sont pas vendus ?
Aucun frais de fonctionnement n’est appliqué mais le chef des ventes veille à limiter cette possibilité, en négociant avec les parties pour la réalisation les transactions.
- Qui réalise les mises à prix ?
Le chef des ventes propose un prix de vente, les acheteurs négocient à la hausse, mais la décision finale revient à l’éleveur qui choisit de conclure ou non la vente. C’est l’éleveur qui reste décisionnaire du prix des animaux.
- Comment ce nouveau fonctionnement peut influer sur les ventes qui sont réalisées directement dans les fermes ?
Le chef de vente aura un contact privilégié avec les éleveurs et les acheteurs pour maintenir une bonne dynamique de vente sur le marché au cadran et un service de qualité. Un règlement intérieur est également en cours de rédaction pour cadrer les pratiques.
- Quels sont les délais de paiement ?
5 jours si les animaux sont annoncés, sinon 21 jours.
- Quel sont les horaires du marché ?
Ouverture à 9h, avec un fonctionnement «du premier arrivé, premier servi».
- Comment annoncer ses animaux ?
Un service d’annonce sera mis en place, soit par téléphone soit par sms, avec des tranches laissant une certaine souplesse aux éleveurs. Ce service doit permettre au chef des ventes d’avoir une visibilité sur les ventes.
- Qui paie les éleveurs ?
C’est la SEM qui paie directement les éleveurs, c’est une des garanties du marché ! La SEM par ailleurs s’assure de la solvabilité des marchands avec l’appui des banques.