PHAE : “Rien n’est réglé” selon les syndicats
FDSEA et JA ont rencontré les parlementaires sur le double thème de la PHAE et de la loi sur l’eau.

Les responsables de la FDSEA et des JA ont rencontré Jean-Yves Bony, Alain Marleix, Yves Coussain et Pierre Jarlier.
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L'Union du Cantal
Les récentes déclarations du ministre de l’Agriculture n’ont pas
rassuré les agriculteurs sur l’avenir des soutiens à l’herbe et de la
PHAE (Prime herbagère agro-environnementale). C’est ce qui est ressorti
de la recontre que la FDSEA et les JA ont organisé la semaine dernière
avec les parlementaires cantaliens. Conduite par Patrick Escure,
président de la FDSEA, Patrick Bénezit, président du Berceau des races
à viande et Gilles Amat, président des JA d’Auvergne, la délégation
s’est aussi inquiétée auprès des élus du projet de loi sur l’eau. “Deux
choses nous inquiètent”, résume Patrick Bénezit. La pérennité d’abord
d’un financement exclusivement national de la PHAE. Mais, surtout, les
perspectives d’évolution du cahier des charges de la mesure.
“Une mesure à l’identique, et rapidement”
“Le ministre nous promet un dispositif “le plus proche possible” de la PHAE actuelle. Ce qui ne correspond pas du tout aux projets qui circulent et à ce qu’on entend dans les couloirs du ministère”, souligne le président du Berceau des races à viande. Il craint en fait que le nouveau cahier des charges pénalise fortement les zones herbagères en excluant une grande partie des éleveurs du bénéfice des soutiens à l’herbe du fait des règles draconiennes qu’il imposerait : diminution de 30 % de la fertilisation azotée en tenant compte des déjections animales, tenue d’un cahier de pâturage, interdiction d’utiliser des débroussaillants... “Pour nous, il n’y a plus lieu de négocier comme le propose le ministre de l’Agriculture : on veut un cahier des charges à l’identique, et rapidement car on sait bien que, sinon, ses promesses resteront lettre morte. Il faut que le gouvernement se débrouille pour obtenir sa reconduction auprès des instances européennes”, assène Patrick Bénezit, pour qui les jeux sont loin d’être faits.
Inquiétudes vis-à-vis du projet de loi sur l’eau
La rencontre avec les parlementaires a également permis d’évoquer les inquiétudes que suscite le projet de loi sur l’eau. FDSEA et JA refusent en particulier que les éleveurs du Massif central soient taxés au titre d’une redevance pollution de la même manière que les zones d’agriculture intensive. L’examen du projet en première lecture par l’Assemblée nationale a toutefois permis d’amender le texte, “mais pas encore suffisamment à notre goût”, ont expliqué les responsables syndicaux aux députés et au sénateur cantaliens, en s’indignant que le gouvernement veuille d’un côté réformer la PHAE en diminuant fortement les apports d’azote et institue d’autre part une redevance azote. Ils ont demandé aux parlementaires de rester vigilants et mobilisés sur ce dossier.
“Une mesure à l’identique, et rapidement”
“Le ministre nous promet un dispositif “le plus proche possible” de la PHAE actuelle. Ce qui ne correspond pas du tout aux projets qui circulent et à ce qu’on entend dans les couloirs du ministère”, souligne le président du Berceau des races à viande. Il craint en fait que le nouveau cahier des charges pénalise fortement les zones herbagères en excluant une grande partie des éleveurs du bénéfice des soutiens à l’herbe du fait des règles draconiennes qu’il imposerait : diminution de 30 % de la fertilisation azotée en tenant compte des déjections animales, tenue d’un cahier de pâturage, interdiction d’utiliser des débroussaillants... “Pour nous, il n’y a plus lieu de négocier comme le propose le ministre de l’Agriculture : on veut un cahier des charges à l’identique, et rapidement car on sait bien que, sinon, ses promesses resteront lettre morte. Il faut que le gouvernement se débrouille pour obtenir sa reconduction auprès des instances européennes”, assène Patrick Bénezit, pour qui les jeux sont loin d’être faits.
Inquiétudes vis-à-vis du projet de loi sur l’eau
La rencontre avec les parlementaires a également permis d’évoquer les inquiétudes que suscite le projet de loi sur l’eau. FDSEA et JA refusent en particulier que les éleveurs du Massif central soient taxés au titre d’une redevance pollution de la même manière que les zones d’agriculture intensive. L’examen du projet en première lecture par l’Assemblée nationale a toutefois permis d’amender le texte, “mais pas encore suffisamment à notre goût”, ont expliqué les responsables syndicaux aux députés et au sénateur cantaliens, en s’indignant que le gouvernement veuille d’un côté réformer la PHAE en diminuant fortement les apports d’azote et institue d’autre part une redevance azote. Ils ont demandé aux parlementaires de rester vigilants et mobilisés sur ce dossier.