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Fruits rouges
Petits fruits cherchent producteurs

La filière Fruits rouges des Monts du Velay continue à se développer avec plus de 1 125 tonnes de fruits commercialisés en 2020.

Eric pauchon, Denis Chirouze et Adeline Mialon du GIE Fruits rouges des Monts du Velay.
L'objectif du GIE Fruits rouges des Monts du Velay, atteindre 1 500 tonnes de fruits commercialisées.
© HLP

La saison 2020 s'est plutôt bien, voire très bien, soldée pour les producteurs de fruits rouges adhérents du GIE Fruits rouges des Monts du Velay. La période de commercialisation s'est glissée entre les deux confinements, et a, de plus, bénéficié d'un retour des consommateurs vers des produits français et même locaux. Le GIE a vendu plus de 1125 tonnes de fraises, framboises, groseilles, mûres, myrtilles, cassis et quelques autres petits fruits. Un tonnage similaire aux deux précédentes années, ce qui fait dire à Denis Chirouze directeur de la structure "Après plusieurs années de progression, on a atteint un rythme de croisière". 44 producteurs dont 14 ardéchois commercialisent via le GIE. "Notre objectif est de viser les 1 500 tonnes, mais pour cela, nous recherchons de nouveaux producteurs, sur le secteur Haute-Loire et Ardèche, dans un rayon d'au maximum une heure de camion d'ici (NDLR : Pouzols de la commune de St Jeures, siège du GIE)".

Des places à prendre

La demande est en hausse et aujourd'hui, l'offre ne suit pas. "Il y a donc des places à prendre" insiste le président Éric Pauchon, "nous avons la structure de commercialisation et d'accompagnement technique, nous avons le personnel, à raison de 5,5 ETP (commerciaux, appui technique et administratif, chauffeur) et nous avons mis des moyens pour développer encore notre filière. Nous recherchons maintenant des producteurs. Nous avons prévu, si les conditions sanitaires en place le permettent, une journée portes ouvertes ce printemps, pour promouvoir nos productions et notre métier et inciter à l'installation en fruits rouges". Les fruits rouges sont présents sur les linéaires toute l'année, mais surtout du 15 mai à fin octobre pour ce qui est des perles des Monts du Velay. De nombreuses publicités, flashs ou émissions télévisés font la part belle à ces petits fruits, ce qui incite à la consommation. "Il faut surfer sur cette tendance, insiste le président. Si nous ne prenons pas la place, d'autres la prendront".
Depuis la création de la filière des fruits rouges des Monts du Velay, on note une importante évolution tout en ayant gardé des exploitations, ou des ateliers à taille humaine. Le principal frein mis en avant par les professionnels c'est le manque de main d’œuvre, et notamment de main d’œuvre qualifiée. Une réalité pour tous les producteurs de fruits rouges de France et d'Europe. En Haute-Loire, pour la cueillette, 700 saisonniers travaillent sur les exploitations, dont la moitié sont des étrangers. Sur juillet-août, pic d'activité pour ces productions, la main d’œuvre locale avec notamment des étudiants, est la bienvenue.
Si le marché des petits fruits est au vert, dans l'objectif de toujours mieux répondre à la demande, le GIE s'est engagé dans la certification HVE (Haute valeur environnementale) de tous ses producteurs. Actuellement sur 44 producteurs, 14 sont en bio ce qui représente 8,5 % du chiffre d’affaires du GIE, et parmi les 30 autres, 13 sont HVE 3. D'ici fin 2021, tous seront HVE. Le consommateur est en effet, à la recherche de produits de qualité, de proximité et issus d'une agriculture raisonnée. Et la production altiligérienne colle parfaitement à cette demande.

 

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