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Pari réussi pour le trentième Sommet de l’Élevage

En accueillant 93 000 visiteurs durant quatre jours, le Sommet de l’Élevage a fait le plein. Une fréquentation exceptionnelle qui renoue avec les plus beaux millésimes d’avant covid. De quoi placer le salon parmi les grands.

Des éleveurs heureux de se retrouver pour mettre en avant leur travail.
Des éleveurs heureux de se retrouver pour mettre en avant leur travail.
© SC

Si la fréquentation du premier jour du Sommet, un mardi c’était inédit, a été plutôt timide, de l’ordre de 15 000 visiteurs, les deux jours suivants ont déjoué tous les pronostics les plus pessimistes. Les visiteurs n’ont pas boudé le sommet, bien au contraire. Mercredi et jeudi après-midi, on a largement dépassé les 30 000 entrées journalières. Dans les travées, pourtant élargies, difficile en effet de se frayer un chemin à la mi-journée. Au final, le Sommet comptabilise 93 000 entrées en quatre jours. Une gageure en ces temps post-covid où le public étranger était beaucoup moins nombreux. « Le double pari du passage à quatre jours et de l’ouverture de la nouvelle halle, est gagné. Dans un contexte sanitaire délicat, nous avons tenu bon et nous avons eu raison. Aujourd’hui, cette nouvelle halle fait consensus et offre de véritables perspectives pour le développement de l’événementiel avec des retombées pour la Métropole », se félicite le président du salon, Jacques Chazalet. Avec cette nouvelle envergure, le Sommet se positionne résolument comme une locomotive pour le développement économique de l’agriculture et plus globalement du territoire auvergnat. Mais au-delà des chiffres, le salon a été celui des sourires retrouvés.

Le Sommet des retrouvailles
Démasqués, visiteurs, éleveurs, exposants, élus… n’ont pas boudé leur plaisir d’échanger, de partager un verre… et de faire campagne. En effet, outre la visite fleuve de Julien Denormandie, qui aura duré pas moins de dix heures, six candidats à la présidentielle ont fait le déplacement à Clermont. Preuve, si besoin était, que le Sommet est désormais un passage obligé et un rendez-vous stratégique pour les races, comme en témoigne, Yves Chassany, président de l’organisme de sélection aubrac, qui organisait son concours national au Sommet cette année : « Cette édition 2021 est une confirmation de la formidable vitrine qu’est le Sommet. Nous sommes très satisfaits de l’esprit d’équipe qui règne entre les éleveurs, les partenaires et l’équipe organisatrice du salon. Toute cette entraide montre une volonté commune d’avancer ensemble et dans le même sens, pour préparer l’élevage de demain ». Même son de cloche du côté du ring des laitiers, où le National simmental a créé l’événement. « Après deux ans d’attente, nous étions tous ravis de nous retrouver. Nous avons vécu de très beaux moments, une vraie dynamique s’est créée au fil des jours. Nous sommes vraiment heureux. Le fait d’avoir été en concours national nous a indéniablement apporté une fréquentation supplémentaire non négligeable. Nous avons eu beaucoup de monde autour du ring pour une race avec effectifs limités », souligne Hervé Vignon, directeur de Simmental France. L’an prochain, la race charolaise reviendra en concours national au Sommet de l’Élevage. Rendez-vous du 4 au 7 octobre 2022.

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