Aller au contenu principal

Pac post-2020 : quelques principes déjà acquis

Sur le fond (subsidiarité, contrôle de la performance…), les propositions de la Commission européenne pour la future Pac semblent globalement acceptées.

Près d’un an après la présentation de ses propositions législatives pour l’avenir de la Pac, le commissaire européen Phil Hogan, qui continue de pousser pour une adoption rapide de ces nouvelles règles, peut se féliciter que les grands principes qu’il a proposés soient désormais globalement acceptés : une simplification – qui passe surtout par une plus grande subsidiarité accordée aux États membres notamment en matière de verdissement – et un meilleur ciblage des aides – pour compenser la forte réduction du budget de la Pac de 15 % en termes réels et à périmètre constant par rapport à la période actuelle.
La principale innovation de cette nouvelle Pac, ce sont les plans stratégiques couvrant à la fois les premier et deuxième piliers qui devront être élaborés – sur la base d’objectifs européens communs – et gérés par les États membres après approbation de la Commission européenne. Ce sont les résultats obtenus plutôt que la conformité à des règles strictes qui devront être contrôlés. La Commission européenne évaluera ces plans et leurs avancées au moyen d’une série d’indicateurs et pourra, y compris en cours de programmation, et si les progrès sont jugés insuffisants, demander à l’État membre concerné de mettre en œuvre les mesures correctives nécessaires. La numérisation des contrôles, et notamment le recours à des technologies satellitaires, devrait faciliter ce travail. Mais, pour le moment, ces outils ne sont pas encore fonctionnels.
Pour beaucoup, reste quand même le risque d’une renationalisation de cette politique. Et la simplification annoncée comme un des objectifs principaux des propositions de Bruxelles doit être démontrée. Les États membres, mais aussi les agriculteurs, craignent même au contraire que, dans un premier temps au moins, le passage de la conformité à la performance, ne complexifie encore un peu plus le dispositif de contrôles.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1505, du 11 avril 2019, en page 10.

Les plus lus

Alexandre Mirman dans sa bergerie
Installer une cuisine à la ferme, un investissement à réfléchir

Alexandre Mirman, éleveur de brebis laitières au Massegros, en a installé une en 2016. Presque dix ans plus tard, le bilan est…

pauline garcia formatrice et éthologue donne une formation sur le bien-être animal dans un élevage du Puy-de-Dôme
Bien-être animal : créer des bâtiments adaptés à leur perception

Le bien-être animal est de plus en plus pris en compte dans la conception et la rénovation des bâtiments d'élevage. Pauline…

Portrait de Marion Andrieu
Dakar, Marion, déesse de la piste ?

Vingt ans après son père, la Murataise Marion Andrieu participera au Dakar 2025, en course, à bord d’un camion d’assistance…

david chauve président CA 63
David Chauve officialise sa candidature aux élections chambre d'agriculture et dévoile sa liste

La FNSEA et JA 63 ont dévoilé leur liste pour les prochaines élections chambre d'agriculture. David Chauve est candidat à sa…

La résistance de la Sopa a payé

En conflit depuis 2022 avec son actionnaire - et concurrent - la Saria, la société d’équarrissage du Cantal sort gagnante de…

Le Gaec de Gally au complet
Avec Élovel, « les éleveurs sont écoutés »

 Pour Mélody et Julien Quet, Élovel est d’abord lié à une histoire familiale et une tradition caussenarde : celle d’…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière