Réforme de la PAC
PAC 2013 : les Vingt-sept dans le vif du sujet
Les 27 pays membres de l’Union européenne commencent à discuter à l'occasion de réunions. Un grand nombre se contentent de questions. D'autres dévoilent revendications et propositions.
Les ministres de l'agriculture slovène et français, Dejan Zidan et Bruno Le Maire, ont annoncé le 12 janvier, à l'issue d'un entretien à Paris, que Ljubljana se ralliait officiellement à la position franco-allemande de septembre 2010 « Pour une politique agricole commune (PAC) forte au-delà de 2013 ». M. Zidan a assuré que son pays était opposé aux aides directes à taux unique pour les Vingt-sept (pays membres de l’Union européenne, ndlr) car, a-t-il dit, celles-ci « doivent tenir compte des différentes régions, du degré de développement ». De son côté, interrogé sur le nombre exact de pays à avoir d'ores et déjà adhéré à la position franco-allemande, Bruno Le Maire a affirmé qu'ils étaient « très majoritaires ». Selon lui, ceux qui y sont opposés sont « moins nombreux que les doigts d'une main ». Voici, par ailleurs, les positions affirmées par trois pays membres.
L'Italie opposée au verdissement
L'Italie juge inacceptable une redistribution des paiements directs fondée uniquement sur les surfaces agricoles utilisées. Pour parvenir à une ventilation équitable et équilibrée de ces aides, elle suggère de prendre en compte des paramètres économiques représentatifs, tels que la capacité professionnelle des agriculteurs, la main d'œuvre, la production, les intrants, les capitaux et les investissements, ainsi que les différences de pouvoir d'achat entre les Etats membres.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole du vendredi 21 janvier.