Il était une fois la PAC
Organiser le marché agricole autour de trois principes
Dans les années 40, les principaux pays européens n’atteignent pas l'autosuffisance alimentaire. Lorsque les six pays de la CEE signent, en 1957, le Traité de Rome, la PAC est en marche.
Prologue
PAC. Trois lettres qui sont entrées dans le langage courant de la plupart des agriculteurs. Trois lettres que l'on ne prend même plus le soin de définir et qui pourtant mériteraient que l'on se penche attentivement sur elles, le temps de quelques instants. Alors qu'elle s'apprête à vivre une nouvelle réforme, et oui encore une, que sait-on vraiment de la politique agricole commune ? Sur quels fondements s'est-elle construite ? Pourquoi et comment a-t-elle dû évoluer ? Autant de questions auxquelles nous avons voulu apporter un éclairage simple et clair, à travers une nouvelle rubrique, baptisée « Il était une fois la PAC… ». Une semaine sur deux, la PAC s'invitera donc d'une manière différente dans les pages de votre journal.
Malgré une politique protectionniste, les principaux pays de la future Communauté économique européenne (CEE) ont du mal à nourrir eux-mêmes leur population, alors que retentissent les premiers coups de canons de la Seconde Guerre mondiale. En 1939, par exemple, les importations fournissent 70 % de la ration calorique du Royaume-Uni dont la production céréalière ne couvre que trois mois de sa consommation. Face à cette problématique, six pays européens affirment leur ambition d'assurer l'autosuffisance alimentaire du vieux continent en signant le Traité de Rome, en 1957 (Allemagne, Belgique, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas).
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La suite de cette page est à lire dans la Creuse agricole du 14 janvier.