Aller au contenu principal

Opalim : une association qui s’engage

La section reproducteurs de l’association de producteurs Opalim a présenté devant ses adhérents ses activités, son fonctionnement et son bilan financier au cours de son assemblée générale de secteur qui s’est tenu le 15 avril dernier sur l’exploitation de l’EARL Couegnas Père et Fils à Vallières.

© AM

Forte de 1 103 adhérents répartis sur un large périmètre allant de la Charente-Maritime à la Creuse en passant par la Charente et la Haute-Vienne, Opalim est devenue au fil du temps un des acteurs majeurs et incontournables de la filière bovine en Limousin.
Parmi l’ensemble de ses adhérents, l’association ne compte pas moins de 942 éleveurs bovins, en grande majorité (85 %), 150 éleveurs ovin et 7 éleveurs équin. Parallèlement, son collège aval se compose de 99 acheteurs désignés, 68 négociants et points de vente et 21 abatteurs. Le volume de production réalisé par les adhérents de l’association s’établit à 97 078 vaches allaitantes et 60 897 brebis.
Si l’année 2020 a été marquée, comme pour les autres structures de commercialisation, par un ralentissement de la production, Opalim enregistre pour sa part, de grandes fluctuations dans les départs des animaux par le manque de visibilité des marchés liés aux confinements. Par ailleurs, les cours des femelles se sont tenus globalement toute l’année, avec malgré tout des périodes où les départs ont été difficiles à cause d’une demande plus faible. Par contre, la chute catastrophique des cours des jeunes bovins depuis le premier confinement n’a jamais pu retrouver son niveau d’avant crise.

Un nouveau pas dans les filières qualité
Opalim est également engagée dans les filières de qualité tant en bovins qu’en ovins, dont 83 % de ses adhérents commercialisent sous différents signes officiels de qualité, Blason Prestige, Label Rouge, Jean Rosé…, elle reste la première organisation de producteurs en France engagée en label, en termes de volume.
Afin de renforcer son engagement dans ces filières qualité, Opalim s’est orientée depuis peu vers une nouvelle filière « Brout ‘or ». Une nouvelle filière de qualité destinée aux broutards, qui vise à répondre à un marché en pleine expansion et à concurrencer ainsi des pays qui s’attachent à préparer leurs animaux sur les marchés de demain. Mais c’est aussi, la volonté de valoriser l’image la filière maigre française et répondre en même temps une forte demande de la part des engraisseurs européens et des pays tiers, dans une démarche « éco antibio » qui se généralise en Europe.
L’an passé, 224 broutards répondant à un cahier des charges très spécifiques (vaccinés, boucles de marquage, avec une garantie sans affections respiratoires), ont été acheté sous contrat par deux négociants. D’autres contrats sont actuellement en cours de signature.
Pour la directrice d’Opalim Victoire Depoix, « au-delà des services que nous apportons quotidiennement auprès de nos adhérents, nous développons nos filières de qualité et  notamment dans la mise en place de nouveaux contrats sur les marchés du broutard conformément aux dispositions de la loi Egalim avec des engagements partagés entre les éleveurs, les marchands, et notre structure ».

Les plus lus

Territoire Viande : des pros de la cheville

Créée en 2013 par Simon Fric, l’entreprise naucelloise est un acteur reconnu du commerce de gros et demi-gros positionné sur…

le groupes des lieutenents de louveteirie
Lunettes thermiques vs loup

Assermentés pour prélever le loup, les louvetiers vont utiliser du nouveau matériel pour leurs missions de nuit.

Jeune fille tenant un veau salers
Romane, 9 ans, et Vainqueur, 9 mois, un duo inséparable

 À 9 ans, Romane marche déjà dans les pas de son père, Cédric Debladis, éleveur salers bio à Lascelles (Cantal). Tous…

une vache beige au milieu d'un groupe de personnes
Le Départemental aubrac prime la qualité

Quatre cent vingt animaux étaient en lice dimanche pour le concours départemental aubrac à Chaudes-Aigues. Le titre de Miss…

Médecins : comment le Cantal a inversé sa courbe démographique ?

Depuis début 2020, le Cantal gagne des médecins, les inscriptions dépassant désormais les radiations, le fruit d’une politique…

jeune éleveur brossant une vache salers dans un pré
Montagne, nouvelle égérie salers ?

Géraud Semeteys a repris en janvier l’exploitation Manhès à Arpajon-sur-Cère. Un cheptel à la génétique reconnue qu’il entend…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière