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Numérique, un virage à 180° pour les agriculteurs

Le Web et le numérique sont progressivement rentrés dans les fermes obligeant les agriculteurs à adapter leurs pratiques. Aujourd’hui, deux tiers d’entre eux sont utilisateurs de nouvelles technologies pour les besoins de leur activité.

Pour Fabrice Monnery, céréalier à Saint-Vulbas dans l’Ain, travailler sans écrans semble aujourd’hui impossible. Avec pas moins de 50 applications de tout genre sur son téléphone, il en utilise une dizaine par jour au travail. Avec elles, il règle son semoir à maïs et à engrais, il profite des données de quatre stations météo connectées et gère l’irrigation de ses parcelles. La pluviométrie ou encore les besoins de ses terres sont ensuite stockés en temps réel dans un serveur auquel il peut accéder via son ordinateur ou son smartphone.

Le Web au service des technologies
« Avant, j’étais obligé de rejoindre mes parcelles à pied pour relever les tensions tous les deux jours. Aujourd’hui, le système que j’utilise est autonome. Il me permet d’être beaucoup plus précis et de gagner du temps, explique l’agriculteur. Désormais, les constructeurs d’engins vendent des applications numériques à la place ou en complément des manuels techniques pour régler vos machines », explique-t-il. L’agriculteur utilise aussi la solution Web Olympe parcelles qui lui permet d’enregistrer son parcellaire, ses travaux et observations sur le terrain, comme la présence d’adventices, de ravageurs ou de maladies. Il peut aussi éditer son cahier d’épandage ou calculer son plan de fumure. « Cela me permet d’avoir un historique complet de toutes les opérations effectuées sur mon exploitation et de les retrouver en un clic », reprend Fabrice Monnery.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1508, du 2 mai 2019, en page 12.

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