Aller au contenu principal

Nouveau protocole pour l’IBR depuis le 1er juillet

Considérant les enjeux commerciaux de I’IBR et la stagnation de la lutte contre la maladie en France, l’État a décidé de mettre en place de nouvelles mesures, avec l’objectif d’éradiquer la maladie sur le territoire français.

© Stéphane Leitenberger

Certains pays refusent d’importer des animaux qui ne sont pas issus d’un cheptel indemne d’IBR. C’est par exemple le cas de l’Algérie. En 2015, les autorités vétérinaires algériennes ont interpellé la France au sujet de ses exportations de bovins. Des bovins, issus de cheptels indemnes, ont présenté une réaction positive au dépistage de la maladie à leur arrivée dans le pays. Ce problème a bien failli entraîner une fermeture du marché algérien. Pour rappel, l’Algérie est, pour la France, le premier marché export en vif vers les pays tiers, avec 36 000 bovins par an. Par ailleurs, l’IBR est reconnu comme vice rédhibitoire. Cela signifie qu’un résultat positif à l’IBR lors d’un contrôle d’introduction peut entraîner l’annulation de la vente de l’animal, sous réserve que le dépistage ait été réalisé dans les dix jours suivant la livraison. De plus en plus de pays européens s’engagent dans une lutte contre l’IBR : l’Autriche, la Finlande, la Suède, le Danemark, la Suisse, ainsi que certaines régions allemandes et italiennes déjà reconnues indemnes par l’UE. Afin de rester compétitif au niveau du marché de l’export en vif, il est important que la France s’aligne sur ses concurrents européens. Dans le cas où la France obtiendrait une reconnaissance indemne d’IBR, cela permettrait d’alléger les règles de prophylaxie, ce qui implique une surveillance allégée des troupeaux : diminution de la fréquence des dépistages pour les troupeaux laitiers, diminution de la proportion d’animaux dépistés pour les troupeaux allaitants.
Un dépistage plus rapide et un nouveau protocole
La prévalence ne baisse plus depuis 2010, et l’incidence aurait même plutôt tendance à augmenter, du fait de la contamination de nouveaux cheptels. Face à ces constats, l’État a décidé de revoir le système de lutte contre l’IBR, en mettant en place un nouvel arrêté ministériel résumable en trois axes et entré en vigueur au 1er juillet. Il y aura toutefois un temps d’adaptation nécessaire au niveau de la grande région pour l’application de cet arrêté. Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter le GDS de Lozère au 04 66 49 01 56.

La suite dans le Réveil Lozère, page 5, édition du 7 juillet 2016, numéro 1367.

Les plus lus

Alexandre Mirman dans sa bergerie
Installer une cuisine à la ferme, un investissement à réfléchir

Alexandre Mirman, éleveur de brebis laitières au Massegros, en a installé une en 2016. Presque dix ans plus tard, le bilan est…

pauline garcia formatrice et éthologue donne une formation sur le bien-être animal dans un élevage du Puy-de-Dôme
Bien-être animal : créer des bâtiments adaptés à leur perception

Le bien-être animal est de plus en plus pris en compte dans la conception et la rénovation des bâtiments d'élevage. Pauline…

Portrait de Marion Andrieu
Dakar, Marion, déesse de la piste ?

Vingt ans après son père, la Murataise Marion Andrieu participera au Dakar 2025, en course, à bord d’un camion d’assistance…

david chauve président CA 63
David Chauve officialise sa candidature aux élections chambre d'agriculture et dévoile sa liste

La FNSEA et JA 63 ont dévoilé leur liste pour les prochaines élections chambre d'agriculture. David Chauve est candidat à sa…

La résistance de la Sopa a payé

En conflit depuis 2022 avec son actionnaire - et concurrent - la Saria, la société d’équarrissage du Cantal sort gagnante de…

Carte d'attribution des ATM ruminants au 1er janvier 2025 en Creuse.
Équarrissage : du nouveau en Creuse

Changement d’opérateur de collecte sur une partie de la Creuse à partir du 1er janvier 2025

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière