Aller au contenu principal

Nouveau contrat État-ONF : l’État abandonne la hausse des taxes des communes forestières

Après cinq mois de protestation, les communes forestières du pays ont obtenu la semaine dernière l’abandon de la hausse de leur contribution au financement de l’ONF.

Après cinq mois de protestation, les communes forestières du pays ont obtenu la semaine dernière l’abandon de la hausse de leur contribution au financement de l’ONF.
Après cinq mois de protestation, les communes forestières du pays ont obtenu la semaine dernière l’abandon de la hausse de leur contribution au financement de l’ONF.
© Conseil départemental

30 millions d’euros sur trois ans : telle était la contribution supplémentaire demandée par l’État aux communes forestières à partir de 2023, pour financer le fonctionnement de l’ONF. Une hausse substantielle qui aurait triplé cette participation, induite par le nouveau contrat d’objectif et de performance (COP) de l’ONF pour la période 2021-2025. Annoncée au début de l’été, la nouvelle avait déclenché une tempête de protestations lors du conseil d’administration de l’association nationale des communes forestières (FNCOFOR). Le 25 juin, elle avait voté contre ce contrat à une large majorité. Depuis, la gronde s’étendait à plus de 2 000 communes du pays, des députés et sénateurs dans nombre de territoires ruraux. À son tour, le 25 octobre, le Conseil départemental de la Lozère rejoignait la mobilisation en votant une motion d’opposition à ce nouveau contrat État-ONF jugeant ces propositions « inacceptables (…) alors que la réduction des effectifs de l’ONF, ne permet déjà plus une gestion durable des forêts et que les communes rencontrent de plus en plus de difficultés de fonctionnement avec des finances impactées par la crise sanitaire ». Pour Robert Aigoin, élu départemental du canton du Collet-de-Dèze et délégué à la forêt, il s’agissait bien d’un « chantage financier envers les communes » qui payent depuis 2012 des frais de garderie et d’administration des forêts communales d’un montant de 2 euros par hectare boisé.

Les plus lus

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

nombreuses personnes autour d'un robot de traite.
Robot et pâturage : mission possible !

Le robot de traite ne rime pas forcément avec stabulation intégrale. À Vic-sur-Cère, éleveurs et techniciens ont partagé…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Dissolution de Gaec : quand les associés ne font plus société

Le nombre de dissolutions de Gaec pour cause de mésentente est en légère augmentation. S’ils font parler, ces cas restent…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière