« Nous voulons généraliser le droit à l’essai à l’ensemble du territoire »
Les 13 et 14 juin Gaec et sociétés tiendra son congrès à Torcy en Saône-et-Loire. Gilles Brenon, son président, explique que leur ambition est de généraliser le droit à l’essai à l’ensemble de la France, car il offre aux associés la possibilité de tester la compatibilité de leur projet mais aussi leur capacité à travailler en commun.
Quel sera le thème principal du prochain congrès de Gaec et sociétés ?
Cette année ce que l’on veut vraiment aborder, c’est la possibilité de mettre en place le droit à l’essai. Nous venons de valider le projet global, nous allons donc le présenter les 13 et 14 juin, le pré-proposer aux représentants des sections agriculture de groupe de tous les départements de France. Nous leur avions promis cela l’année dernière, pour qu’ils puissent s’enrichir avec du contenu.
Qu’est-ce que le droit à l’essai ?
Le droit à l’essai, c’est donner la possibilité à deux exploitations ou à deux associés de se rapprocher et d’essayer le travail en commun pendant une période donnée, qui doit être au minimum d’un an. Il permet aux gens de se connaître, de se rencontrer, de partager, et de construire ensemble un projet d’avenir, avant de passer à l’étape d’après, c’est-à-dire, constituer ou enrichir une société. Cela peut se faire avec la mise en place des règles qui donnent la possibilité de travailler convenablement, en ayant mis en place un accompagnement clair sans avoir occulté le fonctionnement de la structure ni les relations humaines à l’intérieur du groupe. Ce droit existe déjà en Haute-Savoie, depuis de nombreuses années, le processus fonctionne relativement bien dans ce département.
Suite de l'interview à lire dans le Réveil Lozère n°1512, du 30 mai 2019, en page 8.