Ni recrudescence, ni changement pour la FCO
Petit point sur la situation dans le Puy-de-Dôme où aucun nouveau cas n’a été recensé ; mais la vigilance reste de mise, tout comme l’incitation à vacciner.
Oublié ces derniers temps, le virus de la FCO est toujours présent et actif sur le territoire national. Dans le Puy-de-Dôme, les autorités compétentes (GDS 63 et DDPP 63) craignaient une recrudescence de la maladie au printemps. Le directeur départemental adjoint de la DDPP 63*, Jean-Michel Masson, résume la situation actuelle : «il n’y a pas de nouveaux cas dans le département». Une très bonne nouvelle donc pour les milliers d’éleveurs bovins et ovins. Côté vaccination, la DDPP 63 recueille en ce moment même les retours d’exploitations puydômoises. Une tendance nationale semble d’ores et déjà se dessiner. «La masse générale des vaccins n’est, à ce jour, pas totalement utilisée alors qu’elle le devrait selon nos estimations. Le reflexe de vaccination démarre seulement dans les exploitations ovines du fait de la pression professionnelle. Je rappelle que la vaccination n’est pas obligatoire mais volontaire» explique Jean-Michel Masson.
Pas de changement pour les veaux
Les conditions de commercialisation avec l’Espagne n’ont pas changé. Les veaux de moins de 70 jours issus de cheptels et de mères vaccinés, prémunis des attaques de vecteurs 14 jours avant leur expédition et soumis à une analyse PCR (négative) peuvent toujours êtres vendus non vacciné. «Les rumeurs contraires sont infondées ou répondent à des conditions de commercialisations et non des conditions sanitaires» affirme Jean-Michel Masson.
Changement de vaccin
Le vaccin Mérial va être remplacé par le vaccin de CZ Veterinaria (CZV). Seulement attention, ce dernier demande un délai de commercialisation plus long. A compter de la deuxième injection, les animaux vaccinés avec le CZV devront patienter 31 jours avant d’être vendus (contre 10 jours avec Mérial).
Ainsi, un bovin recevant la première injection le 28 juillet recevra le 17 août la deuxième (soit 21 jours plus tard) mais ne pourra être commercialisé qu’à partir du 17 septembre (soit 31 jours après la deuxième injection). Le GDS 63 et la DDPP 63 conseillent donc aux éleveurs de bien prendre en compte ce changement pour ne pas se retrouver dans l’impasse.
A noter également que quel que soit le vaccin, le délai de commercialisation vers l’Espagne est toujours de 81 jours après la première injection.
*Direction départementale de la protection des populations du Puy-de-Dôme.
L’acte de vaccination payant
La dose de vaccin est toujours prise en charge par l’Etat. Seul l’acte de vaccination, facturé par le vétérinaire intervenant, est payé par l’éleveur.
Du fait des stocks stables de vaccins, il n’est plus nécessaire de passer commande auprès du GDS 63 mais directement auprès du vétérinaire de l’exploitation.
Concernant la PCR des jeunes bovins à destination de l’Espagne, elle est également à la charge de l’éleveur depuis le 30 juin 2016.