On n’a rien inventé, ce sont les animaux qui nous ont tout appris
Depuis 2005, Benoît Souvignet et son père ont formé plus de 2 000 éleveurs à une méthode de dressage en douceur élaborée sur la base de leur propre expérience.

Depuis 12 ans, le Gaec Souvignet (devenu Souvignet-Patient) s’illustre en essaimant sa méthode de dressage des bovins dans 50 départements, mais aussi en Suisse, au Luxembourg, en Belgique ou en Espagne. « On n’a rien inventé, tout ce qu’on sait, ce sont les vaches qui nous l’ont appris et on continue d’apprendre », tient à relativiser Michel Souvignet, aujourd’hui retraité. En une décennie, il a animé avec son fils, Benoît, près de 160 sessions de formation, auprès de quelque 2 400 éleveurs dont la plupart ont depuis revisité leur approche animalière. Une approche sans aucun esprit anthropomorphique, prônant un dressage sans stress mais ferme pour simplifier et sécuriser le quotidien des éleveurs.
Cette méthode, ils l’ont mise au point pas à pas, en cheminant aux côtés de leur cheptel limousin, auquel il s’agissait d’abord d’apprendre à défiler pour les concours. « Benoît devait avoir dix ans, il voyait des copains qui partaient en concours, il a voulu dresser des animaux, et quand on n’est pas fort, il faut être habile, sourit Michel Souvignet.
Article complet à lire dans le Réveil Lozère n°1400, du 9 mars 2017, en page 8.