<br>Mission qualité : le moyen de passer des discours aux actes
Créée voici trois ans par la Chambre d´agriculture, la Mission qualité a réussi à organiser plusieurs filières et démontré que la qualité peut être synonyme de plus-value.
La qualité comme moyen de sortir les produits de l´agriculture cantalienne d´un marché banalisé et peu rémunérateur, ça fait des années qu´on en parle. Pour passer des discours aux actes, il manquait un outil, que la Chambre d´agriculture a créé voici trois ans : la Mission qualité, chargée d´accompagner toutes les initiatives des agriculteurs, coopératives ou entreprises visant à démarquer et valoriser des produits. Cette Mission, animée par Denis Bonneau, bénéficie du soutien financier du Crédit agricole, avec qui une nouvelle convention de trois ans a été signée le 10 octobre à Anglards-de-Salers : la banque s´est à nouveau engagée à financer ses actions à hauteur de 30 000 euros par an. "Rechercher la valorisation optimale des productions agricoles par des dynamiques collectives de différenciation des produits" : telle est la raison d´être de la Mission qualité, a rappelé Louis-François Fontant, président de la Chambre d´agriculture, qui a profité de cette signature pour faire un bilan des actions entreprises.
Un Label obtenu, une IGP en projet
Son premier dossier a été celui du Label rouge salers, qui a débouché sur l´obtention de ce signe officiel de qualité en septembre 2004. La Mission a accompagné l´association nationale constituée pour gérer ce label, jusqu´à la mise en oeuvre des procédures de certification et de contractualisation dans la filière. A ce jour, 150 éleveurs, 9 organisations de producteurs, un abattoir et un abatteur, 5 artisans-bouchers et 10 fournisseurs d´aliment du bétail ont obtenu l´agrément. Huit animaux sont abattus chaque semaine pour les besoins du Label rouge, dont le nombre de points de vente devrait passer de 5 à 10 d´ici la fin de l´année. L´objectif étant à moyen terme de traiter 35 carcasses par semaine. La valorisation atteint 2 F par kilo pour les animaux vendus sous Label, a indiqué le président Fontant. Toujours dans le secteur de la viande bovine, la Mission qualité a repris le dossier "Boeuf du Cantal" pour lequel elle tente d´obtenir une Identification géographique protégée (IGP) qui serait intitulée "Viande bovine des monts du Cantal".
Une diversification prometteuse
Pour l´heure, la CCP "Boeuf du Cantal" concerne 210 élevages par l´intermédiaire de trois organisations de producteurs. Elle fournit des génisses croisées salers/charolais à une cinquantaine de boucheries artisanales, essentiellement dans le Cantal et en région parisienne. Le volume des animaux présentés à la certification est en nette diminution : 1 433 en 2004 contre 2 170 en 2002. L´obtention de l´IGP devrait s´accompagner de la définition d´un prix garanti pour les éleveurs et d´un engagement sur les volumes de la part des opérateurs. Dans un autre domaine, la Mission qualité a accompagné la structuration d´une filière autour du développement d´une production de lentille blonde sur la Planèze de Saint-Flour. Démarrée avec 2 producteurs en 2002, elle en compte aujourd´hui 19 pour une surface totale de 25 hectares sur 35 communes. Une production rémunératrice puisque la lentille se commercialise autour de 1,90 euro le kilo, sur la base d´un rendement qui a atteint cette année 15 quintaux à l´hectare. Enfin, la Mission qualité a aidé un groupe d´éleveurs de la région de Mauriac à mettre en place une filière d´approvisionnement de la boucherie du supermarché Champion de Mauriac.
Un Label obtenu, une IGP en projet
Son premier dossier a été celui du Label rouge salers, qui a débouché sur l´obtention de ce signe officiel de qualité en septembre 2004. La Mission a accompagné l´association nationale constituée pour gérer ce label, jusqu´à la mise en oeuvre des procédures de certification et de contractualisation dans la filière. A ce jour, 150 éleveurs, 9 organisations de producteurs, un abattoir et un abatteur, 5 artisans-bouchers et 10 fournisseurs d´aliment du bétail ont obtenu l´agrément. Huit animaux sont abattus chaque semaine pour les besoins du Label rouge, dont le nombre de points de vente devrait passer de 5 à 10 d´ici la fin de l´année. L´objectif étant à moyen terme de traiter 35 carcasses par semaine. La valorisation atteint 2 F par kilo pour les animaux vendus sous Label, a indiqué le président Fontant. Toujours dans le secteur de la viande bovine, la Mission qualité a repris le dossier "Boeuf du Cantal" pour lequel elle tente d´obtenir une Identification géographique protégée (IGP) qui serait intitulée "Viande bovine des monts du Cantal".
Une diversification prometteuse
Pour l´heure, la CCP "Boeuf du Cantal" concerne 210 élevages par l´intermédiaire de trois organisations de producteurs. Elle fournit des génisses croisées salers/charolais à une cinquantaine de boucheries artisanales, essentiellement dans le Cantal et en région parisienne. Le volume des animaux présentés à la certification est en nette diminution : 1 433 en 2004 contre 2 170 en 2002. L´obtention de l´IGP devrait s´accompagner de la définition d´un prix garanti pour les éleveurs et d´un engagement sur les volumes de la part des opérateurs. Dans un autre domaine, la Mission qualité a accompagné la structuration d´une filière autour du développement d´une production de lentille blonde sur la Planèze de Saint-Flour. Démarrée avec 2 producteurs en 2002, elle en compte aujourd´hui 19 pour une surface totale de 25 hectares sur 35 communes. Une production rémunératrice puisque la lentille se commercialise autour de 1,90 euro le kilo, sur la base d´un rendement qui a atteint cette année 15 quintaux à l´hectare. Enfin, la Mission qualité a aidé un groupe d´éleveurs de la région de Mauriac à mettre en place une filière d´approvisionnement de la boucherie du supermarché Champion de Mauriac.