Aller au contenu principal

Minées par la sécheresse, les Pyrénées-Orientales placées « en crise »

Depuis l’été 2022, le département des Pyrénées-Orientales connaît un épisode de sécheresse exceptionnel tant par sa durée que son intensité. Face aux restrictions annoncées par la préfecture, le monde agricole estime les dommages entre 200 millions et 400 millions d’euros.

Depuis l’été 2022, le département des Pyrénées-Orientales connaît un épisode de sécheresse exceptionnel tant par sa durée que son intensité. Face aux restrictions annoncées par la préfecture, le monde agricole estime les dommages entre 200 millions et 400 millions d’euros.
Depuis l’été 2022, le département des Pyrénées-Orientales connaît un épisode de sécheresse exceptionnel tant par sa durée que son intensité. Face aux restrictions annoncées par la préfecture, le monde agricole estime les dommages entre 200 millions et 400 millions d’euros.
© François d’Alteroche/Illustration

Depuis plus d’un an, les Pyrénées-Orientales n’ont connu aucune pluie majeure, et les réserves d’eau sont au plus bas. Face à cette sécheresse exceptionnelle, de nouvelles restrictions d’eau entreront en vigueur le 10 mai dans les Pyrénées-Orientales (PO), a annoncé le préfet du département Rodrigue Furcy le 28 avril. Ce « niveau d’alerte de crise » – dont la teneur sera précisée le 9 mai par un arrêté – concernera « les territoires de la Têt et de l’Agly », deux fleuves traversant une partie de ce département frontalier de l’Espagne, a-t-il précisé à l’AFP.
Rappelant que la sécheresse actuelle est « la plus aiguë depuis 1959 », le préfet a fait part de sa volonté « d’éviter les conflits d’usage, les conflits de la guerre de l’eau » et de « gérer la crise de la manière la plus apaisée possible ». « Nous en sommes arrivés à une période où il n’y a plus de neige et où la végétation absorbe beaucoup d’eau. La quantité d’eau que l’on a, c’est celle qu’il faut gérer jusqu’à la fin de l’été », a-t-il averti. Reste que Rodrigue Furcy ne souhaite pas « être dans une posture qui affecte l’outil de production, qui porte atteinte aux arbres », a-t-il néanmoins souligné à propos de l’agriculture, sans indiquer si des dérogations à l’interdiction d’irriguer étaient prévues

Les plus lus

Gaec du Meyniel : du foin à l'abri par tous les temps

Cave d’affinage, séchage en grange... au Gaec du Meyniel à Crandelles, on a investi pour la qualité des fourrages, du lait et…

Trois hommes se tiennent debout
Passe de trois à la tête du RCAV

Jean-Vincent Gauzentes a souhaité s’entourer de deux coprésidents, Philippe Roques et Alexandre Vermeersch, pour structurer…

Groupe devant un nouveau aprc de contention
De l’eau à La Béliche ? Chiche !

Un collectif d’éleveurs a monté l’association d’estive de La Béliche, à Anglards-de-Salers, pour prétendre à des aides pour…

Vaches aubrac dans un pâturage de montagne
Le charbon refait parler de lui dans le Cantal

La préfecture du Cantal a confirmé un cas de fièvre charbonneuse sur une estive du Nord-Cantal tandis que sur la Margeride, c’…

Yoann Liaboeuf devant les deux robots de cette exploitation familiale.
"S'il n'y a plus de robot de traite, il n'y a plus de vaches sur la ferme !"

Au Gaec de l'Estrade, on n'hésite pas à faire appel aux nouvelles technologies pour limiter les astreintes quotidiennes des…

Les terres d'estives cantaliennes sont elles en danger ?

Propriétés rurales privées -  Une rave-party du côté de Clavières et un “squat” non autorisé au Fau... les terres…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière