Mesures de restriction ou d’interdiction pour gérer au mieux les ressources en eau
Compte-tenu de la situation hydrologique en Creuse et considérant que les prévisions météorologiques pour le département de la Creuse ne prévoient pas de pluviométrie forte dans les prochains jours, et prenant en considération les inquiétudes exprimées par le monde agricole, le Préfet de la Creuse a pris ce jour (24 juillet 2015) des arrêtés préfectoraux de mesures de restriction ou d’interdiction pour gérer au mieux la ressource en eau, satisfaire les usages prioritaires et notamment l’alimentation en eau potable, les enjeux économiques et assurer la protection des écosystèmes aquatiques.
Sont interdits notamment :
- entre 8 h et 20 h : l’arrosage des jardins potagers et balconnières, des jardinières de fleurs et bandes fleuries ;
- en tout temps : l’arrosage des pelouses publiques et privées, jardins publics, terrains de sport et espaces verts ; le nettoyage à l’eau des voiries publiques et des trottoirs, terrasses, etc. hors impératifs sanitaires ; la vidange des piscines privées, le remplissage des piscines privées existantes et des bassins d’agrément, hors construction en cours, et sauf renouvellement d’eau partiel imposé par l’ARS sur des impératifs sanitaires dans les piscines collectives ; le lavage des véhicules hors stations de lavage spécialisées et sauf nécessité sanitaire ou technique.
Les mesures restrictives énumérées ci-dessus concernent les prélèvements effectués à partir du réseau d’eau potable, des cours d’eau, des plans d’eau, des puits et des sources privées.
Il est interdit de prélever de l’eau dans les cours d’eau et leur nappe d’accompagnement, hors usages prioritaires type défense incendie, hors prélèvements déjà régis par des actes administratifs établis au titre des articles L. 214‑1 et suivants du Code de l’Environnement qui respectent un débit réservé, et hors abreuvement du bétail.
Le prélèvement d’eau pour l’abreuvement immédiat du bétail demeure donc autorisé.
Il est toutefois instamment demandé aux éleveurs d’éviter la pratique de l’abreuvement direct du bétail dans le lit des cours d’eau, compte tenu de l’extrême sensibilité de ceux-ci à toute augmentation de la charge en matières en suspension des eaux.