Maïs : Le coup de chaud de cette fin août précipite la récolte des maïs
Dans les zones les plus basses du département les chantiers de récole ont débuté, il faut surveillez les parcelles pour ensiler au bon stade.

Jusqu’au début du mois d’août l’alternance de chaleur et de précipitations avait permis une croissance optimale du maïs. Le retard en maturité du mois de mai a été rattrapé en juin et juillet. Début août on se retrouvait avec des maïs de très bons gabarits, très bien fécondés avec un excellent potentiel en rendement et en qualité.La période de sécheresse que nous connaissons depuis trois, voire cinq semaines pour certaines zones, est en train d’altérer les belles promesses envisagées un mois plus tôt. Dans les zones les plus basses du département, principalement les vallées de la Loire et de l’Allier, les plantes sont fortement desséchées. Dans les parcelles les plus touchées il ne reste plus que deux ou trois feuilles vertes et il est temps de récolter si on veut garantir la conservation et l’appétence du fourrage. Dans ces zones le grain est en général proche de la maturité et la qualité de l’ensilage devrait demeurer correcte.
Conseils
Hacher fin et bien tasser, ce sont les règles d’or pour conserver un ensilage très sec. Le recours à un conservateur acide est également souhaitable si on dépasse les 35 % de MS avec une forte proportion de feuilles grillées.Pour des maïs desséchés sur pied mais dont le grain est encore laiteux, il faudra hacher fin mais serrer au minimum les éclateurs pour éviter la perte des jus d‘amidon.Au-delà de 800 m d’altitude, les situations sont très variables. Les maïs précoces semés avant le 15 mai avancent en maturité mais les feuilles sont encore vertes et il faut attendre que le grain soit suffisamment mûr (1/3 vitreux, 1/3 pâteux, 1/3 laiteux) avant d’ensiler. Pour les semis tardifs derrière prairie ensilée, les plantes souffrent davantage, le grain est trop peu formé pour mûrir et s’il ne pleut pas dans la semaine à venir il sera préférable de récolter.Il faut compter sur le risque de précipitations annoncé pour cette fin de semaine pour prolonger les maïs, sinon il faudra être vigilant et bien surveiller les parcelles pour récolter au bon stade.
Réalisé par la Chambre d’Agriculture 43 : P. Tyssandier – P. Mounier.
Programme Régional Autonomie fourrage Avec le concours du Casdar et des fonds Européens. Bulletin et fiches techniques à consulter dès le lundi soir sur www.haute-loire.chambagri.fr