L’utilisation de plaquettes en élevage ovin
Les instigateurs du programme Climagrof ont présenté au Sommet de l’élevage, les premiers résultats de leurs recherches portant sur l’agroforesterie chez les ovins.
Pour faire face au changement climatique, les éleveurs doivent trouver des solutions. Lancé sur huit départements du Massif central, Climagrof étudie depuis plusieurs mois les applications d’agroforesterie possible sur les élevages ovin viande. Mercredi 2 octobre, les responsables* du projet étaient au Sommet de l’élevage pour présenter leurs résultats. « La première étape du projet a été de recenser les pratiques déjà existantes en Auvergne et dans le Limousin », explique Denis Gautier, directeur du Ciirpo.
Atouts et contraintes de l’agroforesterie
Partant des témoignages des éleveurs inscrits dans une démarche d’agroforesterie, les techniciens ont pu lister les avantages et les inconvénients de la présence d’arbres sur une exploitation. « Pour ce qui est des contraintes, les quinze éleveurs de l’enquête ont principalement cité celles liées à la charge de travail supplémentaire et l’obstacle à la mécanisation », décrit Marie Miquel de l’Institut de l’élevage. À l’inverse, pour ce qui est des avantages, les agriculteurs ont, pour la majorité, cité le gain de productivité, la création de patrimoine, le bien-être animal et le gain en autonomie.
Outre la protection qu’offre l’arbre sur la parcelle, il peut permettre d’offrir aux ovins un complément aux périodes où le pâturage des prairies est insuffisant. En plus de cela, la culture d’arbres sur l’exploitation, permet la production de plaquette de bois qui peuvent être utilisés en remplacement de la paille.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1529, du 10 octobre 2019, en page 11.