Réglementation
L’État veut du blé, en voilà !
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Les JA creusois s’opposent à la loi sur les semences de ferme votée en première lecture par l’Assemblée nationale
Le mardi 6 décembre, les Jeunes agriculteurs de la Creuse se sont donné rendez-vous devant la préfecture à Guéret pour signaler à l’État leur opposition à la loi sur les semences de ferme. Sous le slogan « l’État veut du blé, en voilà ! », ils ont versé quelques seaux de semences d’orge et de blé. Ils demandent que le décret d’application ne soit pas publié. « Ce ne serait pas la première loi sans décret d’application ».
Stéphane Moreau, président de JA23, a expliqué : « Certains d’entre nous ont fait un peu de céréales pour se sortir de la misère, et on se retrouve avec une taxe supplémentaire. […] L’argent qu’on nous donne pour la sécheresse, on nous le reprend avec cette taxe ». Il estime que les semences sont suffisamment chères pour que les labos vivent très bien sans toucher de redevance supplémentaire. Il suggère également que cette loi vise aussi à opposer céréaliers et éleveurs.
Cette loi est destinée à financer la recherche et l’amélioration des ressources génétiques. Ses détracteurs accusent les laboratoires de rechercher des hybrides qui ne pourraient plus du tout se reproduire afin de rendre les agriculteurs complètement dépendants des semenciers. Selon Stéphane Moreau, elle remet en cause les méthodes millénaires de reproduction des céréales.
Stéphane Moreau, président de JA23, a expliqué : « Certains d’entre nous ont fait un peu de céréales pour se sortir de la misère, et on se retrouve avec une taxe supplémentaire. […] L’argent qu’on nous donne pour la sécheresse, on nous le reprend avec cette taxe ». Il estime que les semences sont suffisamment chères pour que les labos vivent très bien sans toucher de redevance supplémentaire. Il suggère également que cette loi vise aussi à opposer céréaliers et éleveurs.
Cette loi est destinée à financer la recherche et l’amélioration des ressources génétiques. Ses détracteurs accusent les laboratoires de rechercher des hybrides qui ne pourraient plus du tout se reproduire afin de rendre les agriculteurs complètement dépendants des semenciers. Selon Stéphane Moreau, elle remet en cause les méthodes millénaires de reproduction des céréales.