Les visiteurs en quête d’autonomie alimentaire
Principale préoccupation des éleveurs, la maîtrise des charges liées à l’alimentation des animaux ne s’improvise pas. Pendant le salon de l’herbe et des fourrages de Villefranche-d’Allier, le mercredi 1er et le jeudi 2 juin, ils ont eu tout loisir de découvrir une multitude de formules gagnantes.

Les semenciers présentent leurs gammes et tentent de répondre aux attentes : « On est ici pour montrer notre savoir-faire et tenter d’apporter des solutions nouvelles explique Robert Laurent, responsable de la zone sud chez Eliard SPCP. On observe que les éleveurs veulent aller de plus en plus vers l’autonomie fourragère à la fois qualitative et quantitative. Ils ont envie de travailler sur des cultures intermédiaires capables de leur amener des protéines. » Une orientation également perçue par Patrice Bonnin, président de la Chambre d’agriculture : « Il y a du monde sur les stands de machinisme. On voit aussi des éleveurs regarder, comparer et s’interroger sur les semences à implanter dans leurs prairies. C’est en travaillant aussi de ce côté-là qu’ils seront plus performants. » Jean-François Perrin, responsable région sud chez Semences de France remarque « une préoccupation et des interrogations sur la nécessité de mettre des légumineuses, luzernes et trèfles en particulier, afin d’augmenter le niveau de protéines et ainsi gagner en autonomie. Les questions portent aussi sur le pourcentage de légumineuses dans les mélanges ». Sur ce point, impossible pour l’expert de donner une réponse toute faite « tant cela dépend du type de sol, d’exploitation et du mode d’élevage ».
La suite dans le Réveil Lozère, page 8, édition du 16 juin 2016, numéro 1364.