Les Vingt-sept défendent la flexibilité de la Pac
pour le premier Conseil agricole sous présidence allemande, ont exprimé leur scepticisme quant aux recommandations concernant la Pac que la Commission européenne doit présenter d’ici la fin de l’année dans le cadre de sa stratégie « de la ferme à la table ». Les États membres craignent que ces recommandations (qui porteront sur la biodiversité, le climat, les antibiotiques ou encore le bien-être animal) ne remettent en cause la flexibilité supplémentaire qui va leur être accordée par la future Pac pour la préparation de leurs plans stratégiques. Nombreux sont ceux qui demandent donc à Bruxelles de leur présenter une étude d’impact avant de leur adresser ces recommandations. Le commissaire européen à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski, s’est voulu rassurant : « Avec ces recommandations nous ne voulons pas forcer la main des États membres mais les accompagner, et maintenir des règles d’équité au sein de l’UE ». Et, « si les objectifs de la stratégie « de la ferme à la table » doivent devenir contraignants nous publierons avant cela une étude d’impact. Et nous tiendrons compte du point de départ de chaque État membre », a promis sa collègue en charge de la Sureté alimentaire, Stella Kyriakides.