Volatilité
Les soutiens directs découplés ont pris le pas
L’Inra et Pluriagri tentent d’apporter quelques réponses sur le type de régulation à mettre en place face à l’incertitude des marchés.
La France, qui prendra dans quelques semaines la présidence du G20 et du G8, veut ouvrir le « chantier » de la « volatilité extravagante des prix des matières premières », a confirmé dernièrement Nicolas Sarkozy lors du 13e sommet de la francophonie, à Montreux. Si « les prix de certains produits alimentaires ont brutalement explosé » en 2008, « ce n’est pas la loi du marché, c’est la loi de la spéculation, c’est la loi du refus de la transparence, c’est la loi de l’intérêt de quelques-uns sans que personne ne puisse dire où vont des milliards de dollars qui sont soustraits aux États, aux producteurs et aux pays », a déploré le président français. « Cette situation ne peut pas durer, parce qu’elle générera des guerres et des affrontements », a-t-il averti. En tirant les conclusions d’un colloque organisé par l’Inra et Pluriagri(1) sur « l’agriculture face à l’incertitude des marchés », Xavier Beulin a souligné que la régulation des marchés est « une question politique. De ce fait, elle est donc très compliquée. » Selon lui, il faut « provoquer le débat » et il estime que le président Sarkozy a parfaitement raison de placer cette question au cœur du prochain sommet du G20.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole datée du douze novembre.
Un dispositif alternatif de constitution et de gestion des stocks publics
« La forte volatilité des matières premières, en particulier du blé de 2006 à 2008, et au cours des dernières semaines (juillet-août 2010), puis la crise financière de septembre 2008, ont démontré l’urgence d’une réforme de la régulation des marchés des produits dérivés d’une part et la nécessité d’une régulation des marchés physiques », a déclaré Bernard Valluis, président délégué de l’Association nationale de la meunerie française (ANMF). « La révision de la directive européenne des « Marchés des instruments financiers » (MiFid) devrait, estime Bernard Valluis, apporter des améliorations comparables à celles qui s’appliquent déjà aux Etats-Unis », avec notamment l’adoption récente de la loi « Wall Street reform and Consumer Protection Act », du 21 juillet.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole datée du 12 novembre.