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Les sommeliers recrutent des jeunes pousses

L’Union de la Sommellerie française a fait escale en Auvergne en début de semaine dans le cadre de son assemblée générale. L’occasion d’interroger son président, Philippe Faure-Brac sur un métier qui entend séduire les jeunes.

Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du Monde 1992, et meilleur ouvrier de France Honoris Causa 2015.
Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du Monde 1992, et meilleur ouvrier de France Honoris Causa 2015.
© Sophie Chatenet

Combien de professionnels rassemble l’Union nationale de la sommellerie ?
Créée en 1970 sous l’impulsion de Louis Lebail, l’Union fédère vingt associations régionales issues de tout l’hexagone et de Monaco. Nous comptons actuellement 1 300 membres, qui sont tous des ambassadeurs du vin et de la table. Ils ont à cœur de valoriser la profession de sommelier, d’encourager la formation des jeunes en partenariat avec l’Éducation nationale.

Le métier de sommelier attire-t-il toujours ?
Notre métier ce sont les boissons du monde, pas seulement le vin. En cela, nous disposons d’un formidable champ d’investigation. Mais force est de constater que cela ne suffit pas pour attirer des jeunes. La cuisine en général a actuellement le vent en poupe mais les élèves ne pensent pas spontanément à la sommellerie. Il y a pourtant des opportunités de carrières très intéressantes. En raison de la communication très encadrée autour des vins et des spiritueux (Loi Evin), nos faisceaux sont relativement limités. Néanmoins, nous multiplions les rendez-vous dans les écoles hôtelières pour sensibiliser les jeunes. À ce titre, nous venons de créer un support vidéo en forme de fil rouge sur notre métier visible dans tous les établissements.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1433, du 9 novembre 2017, en page 5.

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