Les sénateurs élargissent les critères d'approvisionnement des cantines
En séance publique en première lecture, les sénateurs ont confirmé leur souhait d'ouvrir la liste des produits éligibles à davantage de produits pour atteindre les objectifs d'approvisionnement de la restauration collective prévus par la loi Égalim. Un seul mot d'ordre : que les cantines s'approvisionnent en produits origine France.
Dénonçant des « objectifs inatteignables à court terme » qui risquent « de se traduire par une augmentation des produits importés », la rapporteure Anne-Catherine Loisier a soutenu, le 22 juin lors de l'examen en première lecture au Sénat du projet de loi (PJL) Climat, la nécessité d'élargir la liste des produits éligibles pour atteindre les objectifs d'approvisionnement de la restauration collective prévus par la loi Égalim (50 % de produits de qualité et durables, dont 20 % de bio).
Dans l'hémicycle, les sénateurs ont ainsi confirmé, après le vote favorable de la commission des Affaires économiques, l'élargissement de cette liste aux « produits locaux et sous certificat de conformité dans la mesure où ils répondent à un cahier des charges exigeant », explique l'élue.
L'état d'esprit était un peu différent du côté du banc du gouvernement. Le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie s'est dit favorable aux amendements visant à supprimer ces produits sous certificat de conformité de la liste des objectifs instaurés par la loi Égalim pour les cantines.