Les salariés de l´UCFC ont repris le travail après une semaine de grève
Au terme d´une semaine de grève, un accord a été trouvé lundi après-midi entre la direction de l´UCFC et le personnel gréviste, qui devait reprendre le travail mercredi.
L´Union des coopératives fromagères du Cantal (UCFC) vient de vivre un conflit social comme elle n´en avait jamais connu. Il s´est dénoué de manière inespérée lundi après-midi, alors que les choses avaient pris une tournure pour le moins périlleuse : exaspérés par le blocage de leur outil, les producteurs avaient en effet délogé le piquet de grève dans la nuit de mercredi à jeudi dernier. Le samedi suivant, les salariés grévistes, rejoints par des manifestants mobilisés par la CGT, avaient défilé dans les rues de Riom-ès-Montagnes. Tandis que les non grévistes manifestaient ouvertement leur désaccord avec le mouvement. De quoi radicaliser les positions des uns et des autres. Malgré tout, le médiateur nommé par le préfet aura réussi à rapprocher les parties, qui devaient signer un accord mardi sur la base d´ultimes négociations menées lundi après-midi. Les salariés grévistes s´engageant sous cette condition à reprendre le travail mercredi 7 juillet.
Un bras de fer d´une semaine
Tout a commencé lundi 28 juin : au terme d´un préavis de huit jours et après une première réunion de concertation qui n´avait rien donné, 32 des 65 salariés du site UCFC de Riom-ès-Montagnes entament un mouvement de grève. Ils bloquent avec leurs véhicules l´entrée de l´usine, empêchant les camions d´accéder aux quais de chargement. Leurs principales revendications : une augmentation de tous les salaires de 300 euros nets par mois, la majoration de 80 à 150 euros de la prime vacances, le rétablissement de la prime d´ancienneté, la mise en oeuvre de nouveaux coefficients salariaux et une amélioration des conditions de travail. Au terme de nouvelles négociations, dans lesquelles la CGT a visiblement pris une part très active aux côtés des représentants du personnel, la direction acceptera d´augmenter la prime vacances de 20 euros et de rétablir à compter du mois d´octobre la prime d´ancienneté gelée en 1999 dans le cadre d´un accord sur la réduction du temps de travail. Pour le reste, Bernard Schoenknecht, directeur de l´UCFC, faisait valoir qu´il serait extrêmement difficile d´aller plus loin compte tenu des difficultés que rencontre la filière laitière.
Le coup de force des producteurs
Le conflit ne trouvant pas d´issue, ce sont les producteurs qui sont passés à l´action : une soixantaine d´entre eux ont délogé le piquet de grève et chargé eux-mêmes une cinquantaine de tonnes de marchandise dans les camions. Deux salariés déposeront plainte pour coups et blessures. Le lendemain matin, moyennant le déblocage de l´usine, le préfet confiait une mission de médiation à Patrick Savidan, secrétaire général de la sous-préfecture de Mauriac. Lequel organisait une nouvelle réunion de concertation en présence de Nathalie Parrot, déléguée du personnel, David Goutte, délégué CGT dans l´entreprise et Christian Auzolle, secrétaire de l´union départementale CGT. Les demandes concernant les conditions de travail sont prises en compte et une augmentation des salaires de 30 euros bruts mensuels est proposée (la moitié immédiatement, l´autre dans 6 mois). Insuffisant pour les grévistes qui, dès lundi matin, se réinstallent à l´entrée de l´usine et bloquent à nouveau les camions. Une ultime réunion permettra d´arriver à un accord et au déblocage de l´usine : en plus des avancées déjà acquises, les salariés ont obtenu que leur prime de vacances soit portée à 120 euros, et une augmentation de salaires de 30 euros nets par mois à partir du mois de juillet.
Un bras de fer d´une semaine
Tout a commencé lundi 28 juin : au terme d´un préavis de huit jours et après une première réunion de concertation qui n´avait rien donné, 32 des 65 salariés du site UCFC de Riom-ès-Montagnes entament un mouvement de grève. Ils bloquent avec leurs véhicules l´entrée de l´usine, empêchant les camions d´accéder aux quais de chargement. Leurs principales revendications : une augmentation de tous les salaires de 300 euros nets par mois, la majoration de 80 à 150 euros de la prime vacances, le rétablissement de la prime d´ancienneté, la mise en oeuvre de nouveaux coefficients salariaux et une amélioration des conditions de travail. Au terme de nouvelles négociations, dans lesquelles la CGT a visiblement pris une part très active aux côtés des représentants du personnel, la direction acceptera d´augmenter la prime vacances de 20 euros et de rétablir à compter du mois d´octobre la prime d´ancienneté gelée en 1999 dans le cadre d´un accord sur la réduction du temps de travail. Pour le reste, Bernard Schoenknecht, directeur de l´UCFC, faisait valoir qu´il serait extrêmement difficile d´aller plus loin compte tenu des difficultés que rencontre la filière laitière.
Le coup de force des producteurs
Le conflit ne trouvant pas d´issue, ce sont les producteurs qui sont passés à l´action : une soixantaine d´entre eux ont délogé le piquet de grève et chargé eux-mêmes une cinquantaine de tonnes de marchandise dans les camions. Deux salariés déposeront plainte pour coups et blessures. Le lendemain matin, moyennant le déblocage de l´usine, le préfet confiait une mission de médiation à Patrick Savidan, secrétaire général de la sous-préfecture de Mauriac. Lequel organisait une nouvelle réunion de concertation en présence de Nathalie Parrot, déléguée du personnel, David Goutte, délégué CGT dans l´entreprise et Christian Auzolle, secrétaire de l´union départementale CGT. Les demandes concernant les conditions de travail sont prises en compte et une augmentation des salaires de 30 euros bruts mensuels est proposée (la moitié immédiatement, l´autre dans 6 mois). Insuffisant pour les grévistes qui, dès lundi matin, se réinstallent à l´entrée de l´usine et bloquent à nouveau les camions. Une ultime réunion permettra d´arriver à un accord et au déblocage de l´usine : en plus des avancées déjà acquises, les salariés ont obtenu que leur prime de vacances soit portée à 120 euros, et une augmentation de salaires de 30 euros nets par mois à partir du mois de juillet.