Les pollinisateurs à l’étude
Les pollinisateurs sont l’objet de toutes les attentions depuis que l’on a découvert leur importance à tous les échelons de la biodiversité. Le parc national des Cévennes (PNC) a décidé d’y dédier un plan d’action pour les quatre à cinq ans à venir.
Le parc national des Cévennes, après avoir obtenu son label Rice ciel étoilé, a décidé de s’attaquer à un nouveau problème : les pollinisateurs. Ou plutôt, l’effondrement de la biodiversité et les changements climatiques. Pour étudier ces phénomènes et trouver des solutions, le PNC s’est allié avec l’Inrae d’Avignon, invitant un thésard, Léo Mouillard Lample, à venir étudier le sujet, en temps réel, sur le vaste terrain de jeu du parc. Ses travaux viennent de démarrer en janvier 2020.
« Il existe trois à quatre cents espèces de pollinisateurs », s’enthousiasme Léo Mouillard Lample, « et plus de mille espèces d’abeilles sauvages ». Une diversité naturelle que Léo Mouillard Lample compte explorer en détail. « Ma thèse porte sur la gestion spatiale et collective de l’apiculture conciliant production de miel et conservation des abeilles sauvages dans le parc national des Cévennes » résume le chercheur.
« Nous sommes tous impactés par l’effondrement de la biodiversité, même les territoires protégés », rappelle Laurence Dayet, directrice adjointe du PNC. Une prise de conscience qui a mené à l’établissement d’un nouveau projet : « nous nous sommes aperçus que les pollinisateurs sont l’une des clés de voûte de la biodiversité », explique Laurence Dayet.