Les plus belles restaurations du patrimoine
Vendredi 17 mars, Maisons paysannes de France a récompensé les plus belles restaurations effectuées en 2016. Quatre prix pour mettre en lumière le savoir-faire exceptionnel de ces artisans lozériens.
Il y a plus de trente ans que la délégation lozérienne de Maisons paysannes de France (MPF) récompense les plus belles restaurations du patrimoine, qu’il soit particulier ou collectif. Depuis toujours l’association se veut la gardienne d’un héritage immobilier ancien mais aussi d’un savoir-faire ancestral en matière de construction. « Nous avons surtout un rôle de conseil, explique Nicole Confolent Chabannes, déléguée MPF pour la Lozère. Quelqu’un qui achète une vieille masure peut venir vers nous. Le plus souvent les interrogations concernent la toiture, que nous conseillons évidemment de restaurer dans des matières traditionnelles. De même pour les enduits, les ouvertures, les fenêtres… Nous nous déplaçons gratuitement. Si les gens n’ont pas les moyens de faire une restauration de qualité, alors nous pouvons les aiguiller vers des aides, des dégrèvements d’impôts… »
Des travaux de longue haleine
Cette année, quatre catégories ont été récompensées. Le Prix du Calcaire est revenu à Mme et M. Rossero-Charvet, pour la restauration d’une ferme caussenarde sur le causse Méjean. « Nous avons vécu deux ans de bonheur grâce aux astuces et au culot des Loureiro, qui n’ont pas eu peur par exemple de mettre un escalier dans une voûte. Ce qu’ils ont fait est une véritable reconnaissance du travail des anciens. » L’entreprise Loureiro en effet est depuis longtemps qualifiée dans la conservation et la restauration du patrimoine. Le prix du schiste a été décerné à la famille Pardoux Goldfarb, pour une ferme cévenole au Salson. « Il y a 43 ans que nous avons acquis ce mas. Nous avons pris le temps d’écouter et de regarder ce qui avait déjà été fait ailleurs. Les artisans et entrepreneurs locaux qui ont travaillé avec nous ont eu le souci de garder une homogénéité à l’extérieur, mais sans s’interdire des évolutions techniques. »
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1403, du 30 mars 2017, en page 16.