IRRIGATION
Les irrigants du Puy-de-Dôme s'engagent dans de bonnes pratiques
L’Association pour le développement de l’irrigation en Auvergne (ADIRA) annonce la signature d’une Charte de Bonnes Pratiques au service de l’Irrigant.
L’Association pour le développement de l’irrigation en Auvergne (ADIRA) annonce la signature d’une Charte de Bonnes Pratiques au service de l’Irrigant.
L’ensemble des adhérents de l'ADIRA, qui regroupe 23 ASA et des irrigants individuels- soit près de 800 irrigants (producteurs de céréales, de légumineuses et de potagères) - ont signé une Charte les engageant en faveur de l’efficience d’usage de l’eau en irrigation. Avec cette Charte de Bonnes Pratiques, leur ambition est d'encourager les irrigants du territoire à poursuivre l’amélioration de leurs pratiques et promouvoir cet engagement auprès de leurs concitoyens. "La gestion de la ressource en eau est un enjeu majeur pour la compétitivité du territoire auvergnat en matière d’agriculture et d’agro-alimentaire. En tant qu’agriculteurs, nous avons conscience des responsabilités qui nous incombent dans ce domaine. Cette Charte illustre notre engagement dans l’amélioration continue des pratiques d’irrigation par le progrès, dans le contexte d’une production en qualité et en quantité " explique Pascal Viguier, Président de l’ADIRA , tout en appelant à l’accroissement de la ressource.
Cinq engagements
Cette Charte comporte cinq engagements clés pour l'irrigant :
• Respecter le cadre réglementaire qui régit l’usage de l’eau en agriculture. Cela passe par le respect des droits de prélèvements d’eau délivrés annuellement par la préfecture et les arrêtés préfectoraux en vigueur ;
• Respecter la sécurité et celle des autres usagers de la route et des chemins : l'irrigant s'engage ainsi à observer le code de la route et les règles de circulation concernant les matériels agricoles, à signaler les chantiers d’irrigation, identifier l’emplacement des tuyaux et buses d’irrigation pour éviter tout accident et, quand cela est nécessaire, assurer le nettoyage des routes ou la remise en état d’un chemin afin de limiter les risques d’accident ;
• Être garant du bon fonctionnement de son matériel d’irrigation par une vérification annuelle de l’état du matériel (buses, tuyaux, joints, canon, rampe, pivot, bouche, réseau d’adduction, fuites…). Par ailleurs, l'irrigant doit s'assurer régulièrement de son bon fonctionnement et réglage pour éviter d’arroser en dehors de sa parcelle.
• Utiliser les outils d’aide à la décision pour piloter son irrigation, à savoir : vérifier régulièrement l’état hydrique des sols, la dose apportée sur la parcelle en installant un pluviomètre ; s'appuyer sur la méthode des bilans hydriques pour gérer son irrigation (démarrage et fin de la période) et tenir compte des éléments extérieurs pour améliorer l’utilisation de l’eau en irrigation (pluviométrie, vent, maîtrise de l’enherbement des parcelles,…)
• Être ambassadeur de ses bonnes pratiques en irrigation : l'irrigant doit être promoteur auprès de ses voisins, riverains et des promeneurs de l’utilité d’irriguer en expliquant, par exemple, comment cela sécurise les productions en quantité et qualité. Il doit faire savoir son engagement dans la mise en œuvre de bonnes pratiques pour utiliser l’eau avec efficience notamment en étant signataire de cette charte.