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Les grandes lignes du projet de Cédric Saur

Cédric Saur a pris en main les destinées de la Mutualité sociale agricole du Languedoc le 2 avril, au terme d’une campagne de terrain qui lui a permis de mieux appréhender et connaître les attentes des adhérents de la caisse du Languedoc.

© Service communication de la MSA du Languedoc

« La nécessité d’améliorer les services de la caisse est une question revenant régulièrement », note le nouveau président de la MSA du Languedoc qui a fait ses premières armes de responsable agricole en tant que président régional des JA (ndlr : dans l’Hérault). Cédric Saur, qui est aussi administrateur à la FNSEA au titre de président départemental et régional de la section fermiers et métayers ainsi qu’élu à la Chambre d’agriculture raconte : « J’ai fait acte de candidature à la présidence de la MSA du Languedoc en accord avec la FDSEA 34 (…) J’ai rencontré les élus locaux de la MSA, plus de mille au total, qui m’ont fait part de leurs interrogations sur le rôle qu’ils jouent dans les relations de proximité avec les adhérents. J’ai axé la profession de foi de ma candidature sur la relation de proximité de l’élu local. » Jeune viticulteur bio à Cabrerolles dans le Faugères, Cédric Saur, qui n’a que 41 ans, est un homme de terrain et de dialogue, nourri au mutualisme de la MSA dont il est administrateur depuis 2005. Les valeurs du mutualisme s’appuient sur la solidarité, la responsabilité et la démocratie pour faire vivre les territoires ruraux. Le jeune président entend faire bouger les curseurs du fonctionnement de la maison qui gère la sécurité sociale du monde agricole des départements de l’Hérault, du Gard et de la Lozère. Il se plaît à rappeler que « le fondement du mutualisme, c’est l’ancrage dans le local ». C’est la raison pour laquelle le projet de Cédric Saur et de son conseil d’administration consiste à renforcer cette notion d’ancrage local en s’appuyant sur le maillage des départements. Ce renforcement du local qui se met en place avec une organisation unique en France, a nécessité l’accord de la direction nationale et l’arbitrage du ministère de l’Agriculture. « L’accord nous a été donné le 15 juillet. Ce projet d’organisation atypique va nous permettre de régler les problèmes au plus près grâce à une meilleure connaissance du territoire, en ayant la possibilité d’exercer des chaÎnes de solidarité agricole au travers de la maison MSA. » Avec ce nouveau projet d’organisation, Cédric Saur parle même d’anticipation sur la fusion des régions : « On fait de l’économie sur le régional pour pouvoir maintenir le local. »

La suite dans le Réveil Lozère, page 7, édition du 3 septembre 2015.

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